La Geste d'Avalos

Première mission de l'escouade.
Vous trouverez sur ce thread uniquement les textes de jeu décrivant l'épopée des Astartes lâchés en pleine insurrection.

Les turbulences agitant le thunderhawk étaient insoutenables, la sortie d'urgence de l’atmosphère respirable d'Avalos se faisait au mépris de toutes les consignes de sécurité.
Le pilote serrait les dents, même devant un tapis de défense antiaériennes massifs comme celui qu'on pouvait trouver sur les croiseurs du chaos, il montrerait moins de détermination dans son devoir qu'en cet instant.

Il s'arracha littéralement de l'attraction planétaire, faisant hurler les moteurs de sa navette de combat sans tenir compte des runes d'alerte multiples qui tintaient plus fort à chaque instant.

Dans la soute, l'escouade montrait des signes d'inquiétude grandissant. Une voix sauvage hurla à l'attention du cockpit :

- Quand arriverons nous à cette maudite station ?!
- Du calme, frère. Il est inutile d'ajouter la colère à notre désarroi.

Le poing d'un astartes s'écrasa sans ménagement contre la paroi du navire, y imprimant une empreinte massive.

- Comment est-ce possible ?! Comment avons nous pu en arriver là ?!

L’atmosphère se faisait plus lourde dans la soute, les esprits des belligérants étaient en proie à un savant mélange d'émotions.

Au milieu de la soute se tenait l'armure en ruine d'un space marine mourrant qui recevait les soins d'urgence.
Les regards se tournèrent vers le frère apothicaire qui les prodiguait sans cesser de consulter les données s'affichant sur son narcethium.

- Je n'y arriverai pas, dit-il d'un ton solennel, en constatant que peu importe l'ampleur de ses efforts, le corps au dessus duquel il se trouvait ne pourrait être maintenu en vie.

Il appuya alors sur une rune de son appareillage qui fit apparaitre l'équipement Réductor de son avant bras.

Le reductor était moins une arme qu'une mesure d'urgence. La point d'adamantium pur qu'il contenait était l'un des rares équipement à pouvoir percer proprement l'armure énergétique des frères de batailles. Dans des conditions tragiques, elle permettait d'achever les souffrances d'un mourant.

Il soupira avant d'ajouter.

- Je peux au moins lui offrir la paix de l'empereur...

Beaucoup plus tôt...

La forteresse d'Erioch n'avait rien de commun avec les structures de vos chapitres spécifiques. Ce fut le constat qui vous frappa aussitôt que vous fûtes initier à son architecture. Mélange improbable d'un sanctuaire religieux, d'un bastion stratégique et d'une étape logistique, elle n'en était pas moins un savant concept tentant avec habilité de mêler le spirituel et le pragmatisme.

Vous aviez chacun été emmené il y a des semaines, des mois ... voir une année entière parfois jusque dans des stations de guet proches du dernier endroit où vous étiez encore membres de votre chapitre et où vous avez pu saluer vos frères avant de partir pour accomplir votre devoir auprès de la Deathwatch. Les thunderhawk noirs vous quittèrent alors, et vos frères vous indiquèrent que bientôt, un navire vous emmènerait jusqu'au lieu de votre affectation.

Au sein des petits bunkers, vous avez pu recevoir un nouveau psycho-endoctrinement, celui du chapitre. L'expérience était peu plaisante tant elle secouait votre subconscient pour lui implanter de nouvelles données : les secrets des Xenos qui vous échappait encore, les données des forteresses, sur la Deathwatch, ses devoirs, son silence, ses maîtres...
Des jours durant, votre volonté fut ébranlée par un aspect secret de l'adeptus astartes.
Certains d'entre vous furent vivifiés, d'autres secoués, mais aucun ne recula face à la mesure du défi qui se présentait à lui.

Il fallut des jours au navire pour vous chercher. Vous ne fûtes pas embarqués sur le même naturellement, mais à chaque fois, il s'agissait de vaisseaux civils, souvent des dotations de libre marchands. L'équipage bien que respectueux et impressionné par la qualité de leur hôte ne montrait pas les signes d'étonnement continu ou de crainte profonde, preuve que vous n'étiez pas les premiers astartes dont ils avaient la charge.
Votre cabine était à l'image de votre cellule au sein de votre station de guet : sobre, voir spartiate.
On ne vous dérangeait pas, et seuls les repas vous donnait l'occasion de croiser une présence humaine.

Votre destination fut la même, et vous arrivâtes à quelques jours d'intervalle les uns des autres au sein de la station d'Erioch. Plus précisément, vous futes conduit au sein des étendues de Jéricho par le biais du puits nocturne, en passant par la porte du secteur Obscurus dans le plus profond secret. Une lourde inspection de la Garde impériale plus tard, vous étiez en partance pour le centre des étendues, dans une zone de transit où vous trouvâtes de nouveau les thunderhawk noir du chapitre qui achevèrent votre long voyage vers Erioch elle même.

Au sein de la forteresse, votre accueil se résuma à la présentation de l'infrastructure générale par le frère Julius, en charge de l'Apothécarion de la forteresse. Il vous présenta au surplus les quelques serfs du chapitre affectés à Erioch qui feraient suite à vos interrogations et vos demandes avant de vous conduire à vos cellules.
Dans celles-ci s trouvaient de quoi se reposer et ranger vos effets personnels, mais aussi quelques manuscrits retraçant la croisade d'Achillus, désormais indissociable entreprise liée à la présence de l'Impérium dans les étendues. Ainsi vous furent ouverts les mystères de cette croisade non officielle et aujourd'hui dramatiquement enlisée dans une guerre d'usure qui l’amènerait à sa perte sans l'intervention d'un miracle.

Les quelques jours qui suivirent furent consacrés à votre familiarisation avec la forteresse et son fonctionnement. Les rituels de parachèvement de votre intégration au chapitre furent de même accomplis lors de cette période, puisque vos armures furent entièrement repeintes en noir de jais, à l'exception de votre épaulette droite, qui gardait elle, le symbole de votre chapitre d'origine, afin de ne pas froisser l'esprit de la machine contenu dans votre noble forteresse de céramite.
Enfin fut intégré votre équipement, le bras et l’épaulette d'argent reprenant le symbole de la deathwatch ainsi que le crédo de celle-ci. A l'issu du serment de la vigilance et du secret, vous comptiez désormais comme des frères de bataille intégrés définitivement au chapitre.

C'est seulement à ce moment là que vous fûtes présentés au frère Alden, Black Templar d'origine, en quatrième affectation auprès de la Deathwatch. Un vétéran pour dire le moins.

Votre introduction se fit de façon formelle dans un sanctuaire de l'aile ouest, vaste de trente pied au dessus duquel un large dôme retranscrivait par le biais de frises somptueuses mais âgées la Geste de la Croisade d'Aciès.

L'endroit était doté d'un simple cogitateur implanté dans un mur et de pas moins d'une douzaine de niches dans lesquelles trônaient des effigies de héros anciens.
De simples marques au sol indiquait où se tenir pour se recueillir, et aucun meuble ne se trouvait dans cette pièce éclairée par un système de biolumes bleuâtre.

Le frère Alden retira dans un souffle de dépressurisation son casque pour révéler un visage patricien et sévère. Ses cheveux noirs aux tempes grisonnantes étaient rasés proprement, et son faciès était un livre de bataille à lui seul. Les cicatrices marqués qui tenaient lieu de souvenirs étaient toutes d'origine Xenos.
Un glaive lourd tronait à son flanc, tandis que son holster portait son bolter : " Lacrimosa".
Il passa son casque sous son bras, et posa sur vous un regard chargé d'autorité, lorsque tous réunit en demi cercle, vous vous trouviez autour de lui.

- Je suis le frère Alden, en charge de votre accueil protocolaire au sein de la forteresse. Et c'est au nom du commandant Mordigaël que je vous souhaite la bienvenue, mes frères.

Sa voix était à la hauteur de son apparence, sans douceur aucune, grondante et chargée d'accent dure de son monde d'origine.Aussi formel que fut ce message d'introduction, vous sentîtes immédiatement qu'il ne s'adressait pas à vous en égal, mais en supérieur hiérarchique, en vétéran de batailles pour le compte du chapitre qui appréciait du regard d'une première impression ses futurs camarades de combat.

- Présentez vous à moi, comme à vos frères de bataille ici présent, vous avez été choisis à travers la galaxie pour servir la Deathwatch, et vous vous apprêtez à devenir une escouade d'extermination à part entière.

Le premier à faire un pas en avant fut un frère arborant sur son épaulière droite, les couleurs des Ultramarines.
Il était âgé, sa coupe réglementaire d'un gris fer, son visage bruni et tanné par des décades de combats et de nombreux mondes, la peau raide et parcheminé comme du vieux cuir, sculptés de multiples rides lui donnant un air sévère, endurci encore par son regard d'acier. Sur son front, se trouvait deux clous d'or, signifiant au moins deux cent ans de service. Une vilaine cicatrice barrait sa joue et son front gauche, marque d'un redoutable coup qui avait failli lui arracher l’œil.
Tout en lui désignait le vieux cheval de guerre.
Son armure était d'une propreté impeccable, mais même un entretien minutieux, et sa nouvelle peinture noir, ne pouvait cacher son âge ni les multiples combats du frère qui la portait.
Son bolter était suspendu à sa bandoulière réglementaire, sa coque peint d'un rouge profond, d'une propreté méticuleuse.
Son nom, gravés en majuscules latines dorés à l'or fin, était FULGUR SIGNIFER. Le porteur-de-foudre.
Le nom de son gladius et de son pistolet bolter, dans leurs fourreaux respectifs, n'étaient pas visible pour le moment.

Il salua respectueusement le frère Alden, selon l'antique signe des guerriers, un coup de poing contre son propre torse avant de se signer de l'Aquila.
"Frère Scipio Titus Pastor, Chapitre des Ultramarines, Sergent de la 10ème compagnie. Vétéran de la Guerre Tyrannique sur Maccrage."
Sa voix était rauque, basse, résonnant légèrement en raison du nez cassé et à jamais tordu du vieux guerrier. Il avait murmuré, mais il était clairement audible ; un sergent se devait d'avoir la voix forte pour être entendu malgré les tourmentes de la guerre.

Il se tut. En homme laconique, il avait dit l'essentiel en peu de mots. Il recula, laissant la place à un autre des frères présents.

Le suivant à s'avancer était un frère des Dark Angels. Mais, plus que le blason du Chapitre sur son épaulière droite, c'était son impressionnant servo-bras qui trahissait sa condition de Techmarine.
Son armure portait les marques de nombreuses améliorations, dont la plupart semblaient fort anciennes. Mais elle trahissait aussi les nombreux combats auxquels elle avait dû participer. Le servo-bras s'arrima sur le casque et le retira doucement alors que le marine s'agenouillait devant le frère Alden. Tous purent alors voir son visage relativement jeune mais déjà marqué par les combats. Plusieurs petites cicatrices couraient le long des joues du guerrier.
Son regard balayait l'assemblée autour de lui, comme s'il se sentait impressionné par les vétérans rassemblés autour de lui. Son bolter, accroché le long de son flanc gauche était gravé du nom "Martis Furia", le Fléau de Mars.

"Je suis le frère Lucian Zahariel, du Chapitre des Dark Angels, Initié des secrets des Forges de Mars."

Présenté, il se releva. Son servo-bras glissant son casque sous son bras, il se mit au garde-à-vous et attendit.

Le suivant à se présenter était étonnament jeune et hirsute. Ses crocs pourtant "discrets" et ses yeux dorés étaient un indice pour les plus observateurs de ses nouveaux frères..... l'immense peau de loup avec la tête, qui couvraient ses épaules, et l'insigne du loup à la gueule ensanglanté peint sur son épaule droite, étaient des indices pour les moins observateurs de ses nouveaux frères.

Son antique armure grognait, feulait, à chaque mouvement. La curiosité du Techmarine ne pouvait qu'en être piquée, d'ailleurs... Un tel dysfonctionnements étaient rares, et encore plus rarement maintenu en l'état. Il était cependant évident, aprés mure réflexion, que cette petite particularité devait être un atout pour le jeune frère dont la genouillère gauche affichait les marquages or et sang des griffes sanglantes, les troupes d'assaut des fils de Russ.

-Je suis Eyrik, dit Noire-tempête, de la Grande Compagnie de Bran Redmaw, porteur de Geldann, vainqueur de Throd l'ancien....

Il n'était pas vraiment clair qui ou ce qu'était Geldann, ou bien Throd...
Puis le jeune Space Wolf fit un pas en arrière, légèrement rouge. Sa liste d'honneur et sa saga était encore naissante et il n'avait pas forcément plus glorieux que ces deux hauts faits : Avoir tué un Loup-tonnerre lors de son initiation, et s'être vu accorder l'insigne honneur de porter la peau de loup-tonnerre que le Seigneur Loup Bran Redmaw avait tué de ses propres mains....
Sa fierté en pris un coup, quand même...

Angus n'avait pas dit mot jusque là. Les quelques frères marines qui l'entouraient face à l’impressionnant et illustre membre de la deathwatch avaient quand à eux fait état de leur identité, et de leur chapitre d'origine. Un ultramarine, un dark angel, un space wolves. Des chapitres de la première fondations, fiers de leurs origines et des faits d'armes de leurs prédécesseurs. Angus ne pouvait se vanter d'autant : nul ne savait de quelle fondation les storm wardens étaient, les archives ayant été interdites d'accès après l'incident Némésis. De même, son armure sentait la céramite neuve et les auvents d'éaration de son paquetage n'étaient pas encore graissés par les millénaires de combats. Une MKVIII errant, avec son gorgerin caractéristique, à peine entamée par ses premiers siècles de combats. Elle n'avait eu qu'un porteur avant lui, un autre des marines d'assaut de sa compagnie mort au combat peu avant son intronisation. Dans son dos, une immense claymore était sanglée, sans nom ni emblème. A sa ceinture, un pistolet bolter dans un holster standart.

"Angus O'Balthair, frère de bataille de la 4eme compagnie des storm wardens, anciennement affecté à la seconde escouade d'assaut sous les ordres du frère sergent Erwiin."

Angus n'avait aucun préjugé sur ses nouveaux compagnons de combats, même si il n'accordait qu'une confiance limitée à chacun d'entres eux : la confiance est quelque chose qui doit s'obtenir à l'usage, et non être donnée par défaut.

Le frère Ambrosio ayant laissé la préséance s’approcha du pas protocolaire. Portant des traits fins et amènes, entourés d’une chevelure d’un blond éclatant, coupé suffisamment court pour être pratique mais laissant deviner une tendance naturelle à boucler, et des yeux d’un bleu nuit obscur.
Son armure elle dénotait d’un aspect à l’opposé de la beauté sereine qui émanait de son porteur. Elle était sombre bien au-delà de sa teinte... Elle était massive… Elle portait les cicatrices d’inimaginables combats contre des ennemis trop anormaux… Couturée de reprise de forge, fondue, écaillée, fissurée, ornée de marques perturbantes. Ici on aurait dit qu’un animal immense avait laissé la marque de ses griffes, là que des crocs d’une bête infernal avait cherché la chaire derrière l’indestructible, là que des mains d’artiste avaient voulu remodeler la matière pour s’y frayer chemin.
Autant d’histoires qui fuyaient la myriade des détails originels, autant de subtiles et distinctes glyphes de protections contre ceux qui en veulent à l’esprit et à l’âme des fils de l’Imperium. Sur son épaule gauche, flamboyant et intact comme au premier jour : le livre ouvert du Librarium auréolé d’or et aux écrits d’argent. Si portait aussi de puissants sceaux de protections dont la cire ne semblait jamais avoir eu besoin d’être renouvelé, au nombre de quatre et aux sens inconnus.
Afin de respecter le codex astartes le bleu des archivistes avaient était adjoint au noir de la death watch, afin d’obtenir une couleur sombre et lourde qui rappelait par hasard les yeux profond du Dark Angel.

Un autre détail n’était pas trompeur : une lourde écharpe noire ornementé d’une bande jaune éteint ceinte au fourreau de la lourde épée de force qu’un serviteur portait un demi-pas en retrait.

Il parla d’une voix calme et assuré, tenant un casque qui avait était brisé et refait sous son bras droit. « Je suis le frère bibliothécaire Ambrosio, du chapitre des Dark Angels. »

Alden vous gratifia d'un signe de tête en conclusion de vos sobres présentation.

Chacun d'entre vous éveillait sa curiosité à un certain niveau. Les castes les plus hermétiques que comptait l'adeptus astartes étaient représentées par le chapitre le plus secret qui soit. Et la fougue de la jeunesse relative des deux guerriers pressés de se couvrir de gloire lui laissait espérer que les futures missions de l'escouade forgeraient autant un solide lien d'amitié que de pure fraternité entre le loup et l'enfant de la tempête.
Bien que respectant le statut d'Ambrosio, il fut manifeste que le fait qu'il abrita en lui l'Oeil de la sorcière rebutait quelque peu le vétéran. Un travers bien connu des templiers qui leur valait autant de gloire que d’opprobre.

Il reprit d'une voix de stentor :

- J'aurais l'honneur d'être votre chef d'escouade lors de votre toute première mission. Ne voyez pas là le signe d'une quelconque appréhension de la part du commandant, concernant un hypothétique manque d'expérience...

Alden grogna à s apropre attention, il n'avait pas choisi les bons mots...

- Le commandant sait que vous êtes des gens capables et droits ! Il compte sur moi pour vous faire bénéficier de mes propres connaissances des méthodes du chapitre, et de la région. Ne voyez pas non plus dans ma nomination une quelconque faveur. Bien au contraire...

Il vous lança un un sourire froid et cruel.

- Je crois que vous avez pris vos quartiers, et que vous connaissez la forteresse, du moins les locaux dans lesquels il vous est permit de circuler. Rendez vous ici même dans six heures, je vous ferai le briefing rapide de la mission, avant que nous nous rendions vers les chambres de l'arsenal. Là bas, je vous expliquerai la manière dont nous équipons les nôtres avant une mission. Dans le laps de temps qui vous est imparti, je vous invite à proprement ranger vos effets personnels, à effectuer vos rituels qu'ils soient d'ordre strictement spirituels ou tendus vers des applications plus pragmatiques. Je peux vous dire quand nous partirons, mais beaucoup plus difficilement à quel moment nous reviendrons enfin.
Enfin, je vous conseille vivement de vous présenter moins formellement à vos frères de batailles !

Il plissa les yeux en ramenant son casque vers son visage.

- Quels que soient les sacrifices à faire et les obstacles qui se présenteront à vous, ils sont les meilleurs armes que vous posséderez face au néant.

Son casque rabattu sur son visage dans un nouveau sifflement -étouffé cette fois-, le frère alden s'avança vers vous tandis que ses optiques s'allumaient brillants d'une lumière verdâtre inquiétante. Il se frappa le torse du poing.

- Rompez !

N'attendant aucune question de votre part et visiblement l'esprit accaparé par quelque pensée obsédante au point qu'il s'en aille sans même se retourner, il vous abandonna les uns aux autres.

Le Space Wolf observa les derniers frères à s'être présentés... et plus précisément toute l'équipe, car on ne lui avait pas parlé, à son grand soulagement, de meute, ni même d'escouade.

Le prêtre de fer... enfin, le Techmarine, du chapitre rival des Dark Angels, n'avait cessé de lui lancer des regards en coins... à lui où à son armure. là-bas, sur Fenris, ils avaient abandonné l'idée de changer cette petite bizarrerie, jugeant qu'il s'agissait d'un grand atout pour un frère de bataille... mais peut-être qu'il serait plus difficile de se débarrasser de celui-là.

L'Ultramarine, trop propre, trop droit, lui laissait une bien mauvaise impression. Les Space WOlves n'aimait que la franchise et les gens directs.. quand quelque chose n'allait pas, on le disait, on le réglait, et après on passait à autre chose, éventuellement autour d'une chope de Mjod.
Ce ne serait sans doute pas aussi simple, avec ce vétéran...
.... Et puis il avait de toute évidence assez de hauts faits pou éclipser tout le monde ici, ce qui titillait l'égo d'Eyrik.

L'autre Dark Angel, un archiviste, selon la terminologie en vigueur dans les autres chapitres, était visiblement quelqu'un de puissant et de respecté dans son chapitre d'origine... de quoi inquiéter prodigieusement le jeune loup, abreuvé de litanies de défiance et de rancunes envers les traitres de Dulan...

Et il y avait le Storm Wardens, un marine d'assaut... un autre... et sans doute une forte tête si les récits que les skalds avaient fait de ce chapitre obscur mais néanmoins fier et droit. Il fallait néanmoins s'inquiéter, sans doute, car, avec une relations au hauts faits que la sienne, le Storm Warden ne manquerait pas de lui souffler de légitimes victoires...

Bref, le Space Wolf était méfiant, attendant de voir comment les choses évolueraient.

Voyant que le silence commençait à s'installer, Scipio prit de nouveau la parole.
- Frères, je penses que nous pouvons faire mieux que de nous regarder en chiens de faïence dans le plus grand silence. Nous pouvons prier. jouter. festoyer. chanter les hauts faits de nos chapitres. Je suis partant, peu importe l'activité."
Il parlait lentement, économe de ses mots.

-Prier, bof.... mais jouter, festoyer et chanter les hauts faits, je suis partant...

Le Space Wolf se redressa et afficha un air triompha.

-Il ne faudrait pas que l'on dise que les Fils de Russ s'enfuient la queue entre les jambes face à un défi lancé en bonne et due forme !

Il pris son casque qu'il avait déposé quelque part et le fixa à sa ceinture, puis rajusta la fourrure sur ses épaules. Si on en apprenait beaucoup sur un homme en le côtoyant et en lui parlait, on en apprenait bien plus en le combattant.

Le serviteur aux ordres d'Ambrosio ne pouvait même pas être qualifier de caricature humaine tant son apparence grotesque et aliénée évoquait moins un pantin qu'un sujet d'expériences morbides et sadiques. Il trainait une jambe avec difficulté tandis que sa respiration saccadée n'était rendue possible que par la malédiction - il aurait été inadéquat de parler de miracle -, d'un lourd appareillage caché sous sa toge d'un blanc de chaux dont le roulis continu évoquait les vagues se brisant sur les côtes.

La forteresse était globalement pleine d'un silence interrompu parfois le bruit de pas des quelques serfs qui s'égaraient à proximité relative de votre position. Le ronronnement régulier de moteurs incrustés dans des pans de murs tenait lieu en règle générale, de seul compagnon dans cette atmosphère radicalement sobre.

Bientôt résonna à vos oreilles, le bruit caractéristique des bottes de céramite écrasant plus le lithobéton que ne le parcourant. Trois astartes à l'évidence. Alors que leur pas se rapprochaient, une fragrance soudaine vous saisi les narines, et vos sens surhumains furent emplis de l'odeur caractéristique du sang Xenos.
Un sang parfumé et encore frais. Cet écho lointain ne parlait pas à Eyrick et Titus, bien qu'il leur fut aisé de conclure à la nature non humaine de ce parfum.
Les trois autres frères en revanche, pour diverses raisons n’intéressant que leurs propres expériences mirent un nom sur cette odeur : Eldar. Ambrosio alla plus loin, décelant la nature corrompue de la vitae fraichement versée, dans un cillement de sourcils, le pendant maudit des errants, les grotesques créatures ayant offert leurs existences aux puissances de la ruine.

Les pas s'éloignaient déjà tandis que les mots peinaient toujours autant à affluer pour connaître vos nouveaux frères...

Un défi ? Une invitation. Pour bien combattre ensemble, il nous faut nous connaître, y compris en salle d'entrainement.
Il eut un bref petit sourire.
Pour ce qui est de festoyer, je penses, Frère Eyrick, que vous risquez de dominer le champ de bataille."

-Ne jouez pas sur les mots, Scipio... et oubliez les "frères" et autres formalités... cela ne peut que nous gêner au combat et nous faire perdre du temps.

Il jeta un coup d'oeil à Angus.

-Et vous ? Prêt à montrer votre valeur dans un petit duel amical ?

Le sang du loup commençait à s'échauffer et ses sens s'aiguisait à mesure. on aurait presque dit que la teinte dorée de ses yeux se faisait plus intense.

-Allons !

Et sans plus attendre, il fit volte-face et parti dans les coursive vers la salle d'arme qu'on leur avait montré peu de temps auparavant.

Angus vit le jeune loup - dont les crocs crissaient sur le sol dallé - défier à la cantonade ses frères de bataille dans le but, disait-il, de mieux les connaitre. Un sourrire, chose rare chez lui, illumina un instant son visage alors qu'il s'engageait à la suite du louveteau.

"Donnons au jeune loup ce qu'il veut, il n'a pas tort quand il dit que combattre l'un contre l'autre aide à se connaitre."

Il parti lui même vers la salle d'arme, impatient de voir ce que son camarade valait une arme à la main.

Eyrik tourna doucement la tête, ses yeux dorés billant d'une lueur déjà sauvage.

-Beaucoup de mots sortent de cette bouche... mais je ne vois aucun actes...

Et il quitta la pièce, pour de bon, gagnant la salle d'arme.

Il n'y avait guère besoin d’être guidé pour trouver une salle d'arme au sein des étages supérieurs de la forteresse. Plusieurs salles d’entraînements se trouvaient éparpillées ici et là, souvent dédié à l'exercice d'un art de mort différent.

En l'espèce, ceux qui décidèrent de suivre le loup confrontèrent rapidement, une salle dans laquelle se trouvait un vaste espace plat, fait de dalles lourdes et de fer forgé.

Contre les murs se trouvaient plusieurs râteliers d'armes, comprenant des armes blanches, parfois primaires et très simples, et parfois...D'une délicate et rare beauté.

Une sentence impériale énorme se trouvait sculpté dans le granit même de la salle.

"tempus dolor, sit aeterna gloria."

La souffrance est passagère, la gloire est éternelle.

De nombreuses cages d'entrainement se situaient autour du tapis de pierre central. L'une d'entre elle était occupée par un homme d'allure massive. Il portait pour toute armure, un simple pantalon de toile noir.
Le crane chauve parsemé de clous d'argents, son dos présentant la musculature typique et impressionnante d'un astartes. Il était notable que son avant bras gauche était en réalité un bionique admirable qui ne semblait pas l'handicaper dans ses mouvements. Le tissu cicatriciel parcourait son corps ici et là, démontrant si le besoin s'en faisait sentir qu'il avait participé à de nombreuses batailles. Doté d'un glaive, il luttait contre deux serviteurs sous la forme de créature reliées mécaniquement au plafond des cages. Ils évoluaient le long de lignes prédéfinies, et étaient chacun dotés de deux grappes de trois bras qui articulaient de mortelles et longues armes effilées. Sans quartier aucun, dans des mouvements à peine perceptibles pour l'oeil, les créatures mettaient à rude épreuve les sens et le talent du space marine, lui tournant autour et l'obligeant à se contorsionner dans des positions parfois délicates pour ne pas être percé par les dards multiples qu'ils s'employaient à diriger vers lui.

Mais chaque frappe, inlassablement venant se briser sur les rivages de son unique glaive qu'il maniait d'une science défensive parfaite.

Il glissait, souvent à moins d'un cheveux, des bottes multiples libérées contre lui et s'employait volontairement à faire durer la séance en prenant sur lui de ne pas chercher à tirer avantage des nombreuses opportunités qui émaillaient son combat contre les machines.

Malgré l'exaltation et l'intensité de ses passes d'armes, il ne manqua pas de vous apercevoir. Evitant un épieu d'acier qui ne fit que froler sa joue, il articula :

- Fin de la séquence.

Sa voix, au contraire de son physique était pour le moins cristaline et douce. Non pas qu'elle manqua de virilité, mais elle était simplement apaisante.
Braquant son visage vers vous, sans pour autant se montrant agressif, il révéla un lourd dispositif optique en lieu de place de son oeil gauche. Son visage était anguleux et offrait plus de charisme que de beauté. Il quitta la cage, posant son glaive pour attraper un lourde serviette de laine qu'il fit passer sur ses muscles en nage avant de descendre à votre niveau, pieds nus pour vous saluer d'un signe de tête.

- Je vous salue, Astartes dit-il d'un ton égal avant de jeter négligemment sa serviette sur un chérubin qui manqua de chuter.

Il se dirigea vers une toge ample qu'il s'apprêtait à enfiler, mais alors qu'il dressait le vêtement au dessus de sa tête, il marqua un temps d'arrêt.

- Je suis Hyplion, frère de la deathwatch, issu du chapitre des Imperial fists.

Il passa sa toge.

- Vous venez éprouver vos talents dans les cages ?

Lucian regardait avec amusement ses nouveaux frères de bataille se lancer des défis. Il ne fut par contre pas si étonné que ça de sentir la mort des xénos en ce lieu. Après tout, les frères présents ici étaient spécialisés dans la traque de ces abominations. Il se dit que bientôt, lui aussi aurait la possibilité d'être confronté à ces engeances du mal.

il suivit ses camarades d'un pas mesuré vers la salle d'arme et fut impressionné par le style et le calme affiché par le frère Hyplion. Mais son Chapitre n'était-il pas réputé pour sa science de la défense?
Peu intéressé par les démonstrations martiales et autres fanfaronnades, Lucian resta quelques instants avec ses nouveaux camarades puis se dirigea vers sa cellule et prit soin de faire ses ablutions rituelles correctement. Ce qui l'intéressait par dessus tout était de voir les forges de la Citadelle et de rencontrer ses pairs, de voir de quelle métal ils étaient faits et s'il pouvait être d'une quelconque utilité.

Le jeune loup n'était pas du genre à se laisser impressionner comme ça. Certes, Hyplion était doué et faisait preuve de beaucoup de talent, mais il avait vu la garde loup du Seigneur Redmaw pendant leur entrainement, et il avait eut là une vraie mesure de la puissance et de la prouesse martiale.

Il s'assit dans un coin et fit signe à plusieurs serfs de lui retirer son armure et de lui fournir pantalon et tunique. Les prêtres de fer, là-bas, sur Fenris, étaient catégoriques : On ne retire pas son armure tout seul, et on en prend le plus grand soin... de même, on ne remet pas son casque sans aide sur le terrain, voir, on ne l'enlève pas.... la remise en place du casque nécessite un rituel et des incantations particulières pour qu'il soit de nouveau pleinement efficace...
... D'après Ragnar Un-croc, c'était la raison pour laquelle autant de Space Wolf combattait nue-tête, leurs aptitudes sensorielles supérieures s’accommodaient trés mal du casque, et un fois retiré, il ne servait plus à grand chose de le remettre...

Une fois débarrassé de son armure, il entra dans la cage, munie de la première arme de corps à corps à portée de main : Une hache.

-A moins que vous ne préfèreriez à main nues... ca ne me dérange pas...

En effet, Frère Hyplion, mais pour une joute plutôt qu'un entrainement. Vous maîtrisez à merveille l'exercice.
L'Ultramarine nota avec satisfaction le soin que prenais le jeune loup de son équipement : si on pouvait critiquer l'obstination des fils de Russ a ignorer le Codex, au moins ils étaient doté de bon sens et d'un respect aproprié envers leur armure.
Reste à voir ce que valait Eyrik comme guerrier. Et surtout, briser la glace entre les frères de l'escouade, par une démonstration martiale.
Avec l'aide des serviteurs, Scipio ôta avec soin son armure, avant d'aller vers l'un des rateliers d'armes. Il soupesa plusieurs des épées, et opta pour un des gladius, l'un des plus lourds, mais celui dont l'équilibre lui convenait le mieux. Il entra dans l’arène, étudiant et évaluant le guerrier devant lui.
Rien ne nous interdit de faire les deux. Premier sang ? Montrez moi comment les Fils du Loup se battent, Eyrik."
Et il se mit en garde.

Il fallut à Lucian un peu de temps pour obtenir un accès aux forges de la forteresse. Contrairement aux salles d'entrainement, ces dernières relevait de la plus stricte sécurité.

Ainsi il parcourut pas loin d'une lieue à travers des couloirs complexes descendant les uns après les autres les étages d'Erioch. Suivant un énigmatique schéma de symboles que nul autre qu'un intié de Mars aurait pu reconnaître et comprendre. Plus il descendait, plus l’atmosphère s'échauffait et il retrouvait sur sa chair, la chaleur familière des focis (âtres) rugissant des les fours immenses au sein desquels on fondait les métaux les plus précieux.

C'est un serf qui lui permit l'accès à la forge principale. Ce dernier ne posa aucune question au techmarine, sa simple apparence plaidait sa cause.

Le serf ressemblait à un hab-ouvrier d'un cité ruche, mais son corps avait été grandement modifié pour lui permettre d'opérer au mieux ses rituels de création. L'une de ses mains était une pince soutenue par un servobras aux vérins apparents qui avait nécessité une lourde chirurgie dorsale afin de permettre à ce corps humain de soutenir la machinerie. Le crane du serf était prisonnier d'un complexe de câbles qui permettait à ses genoux augmentés grossièrement de répondre à l'instar de son bras. Ses yeux, bien que cachés sous d'épaisses lunettes de protection étaient eux aussi des bioniques, car jamais des organes humains n'auraient supportés l'intensité des feux qui brulaient ici.
De la même sa peau toute entière avait bénéficié de lourds et inesthétiques traitements qui paradoxalement ne l'enlaidissait pas aux yeux de l'astartes, bien au contraire.
Il portait une salopette faites de tissus ignifugés aux marques de la Deathwatch.

Lucian contempla alors la forge.

Une immense et très symbolique enclume marquée du sceau des iron hands et du culte de Mars trônait en son centre. Son fer noir était parcouru de veines bleuâtres qui brillaient à mesure que la chaleur montait dans la pièce. Le techmarine s'émerveilla de l'activité accrue qui régnait ici et du bruit constant, assourdissant pour une oreille néophyte, mais véritable mélopée de technologie pour qui en décelait la beauté véritable.
Des centaines de serfs et de serviteurs s'agitaient ici et là. Lucian embrassa du regard une longue table mécanique sur laquelle glissait des douilles encore vides devant des dizaines d'ouvriers qui en vérifiait la qualité, on ne pouvait manquer de noter que les munitions étaient tirées de lourdes caisses d'acier marquée du nom d'une demie douzaine de mondes forges différents. Des milliers et des milliers de balles étaient ainsi méticuleusement et inlassablement vérifiées pour qu'aucune ne commette le péché d'enrayement.

Plus loin, il s'émerveilla littéralement de voir tiré d'un four gargantuesque la gueule d'un canon énorme, vraisemblablement destiné à l'armature lourde d'un tank, qu'il identifia presque instantanément comme celui d'un modèle medusa.
Le coeur du space marine comme sa psyché mécanique s'emballèrent à la vue de schéma affiché par des holopix aux côtés de laborantins mécaniques qui distillaient des poisons mortels pour les Xenos, qui seraient bientôt inclus dans des armes et des unitions produites pour les escouades d'extermination.

Un techmarine se tenait au centre de cette agitation. Son armure noire semblait chromée tant les huiles sacrées avait été versées avec soin et régularité sur elle. Il arborait naturellement l'épaulière d'argent, et son épaulette droite était ornée du même symbole que celui de l'enclume. Un fils de Ferrus Manus. Pas moins de quatre mechadentrites trônaient dans son dos. Son attention était plongée dans un cogitateur épais et assez volumineux pour qu'il puisse tenir dans sa main.

- Le cycle de production est en décroissance de 0.008% sur une intervalle de 12 unités temporelles, dit-il d'un ton monocorde mais puissant.

Il releva la tête, son visage était pour moitié mécanique, le don de l'omnimessie était immense en lui... Mais ce qui était proprement spectaculaire, c'était que son abdomen tout entier et sa jambe gauche l'étaient aussi. La part humaine était un iota inférieure à celle de la Machine chez cet astartes.

Il se retourna vers Lucian, moins parce que ses sens physiques l'avaient repéré que parce que les divers senseurs qui composaient son armure et avaient remplacés ses greffes pourtant surhumaine l'avaient averti.

Il s'approcha du techmarine en intimant à l'un des serfs d'augmenter la cadence d'un signe du pouce.

- Frère...Lucian. Il avait dit le nom après avoir tressauté légèrement tandis que l'électronique de son crâne parcourait des centaines de dossiers pour faire le rapprochement. Je suis le frère Melchor. Assigné à la Deathwatch depuis mon chapitre d'origine : les Iron Hands. Je suis chargé de la supervision de la forge principale par le maître de la forge. Que puis-je faire pour vous ? Votre escouade d'extermination a été composée, je crois.

Titus se bat contre Eyrick.

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Eyrick se bat contre Titus.

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Entrant dans cette forge magistrale, Lucian mit quelques instants à se remettre de l'émoi provoqué par tant de merveilles. Il inclina la tête en direction de l'enclume, marquant par là son respect envers ses prédécesseurs et à tout ce qu'ils avaient apporté à l'Imperium au fil des siècles.
Pas moins impressionné par le frère Melchor et son apparence singulière, il prit conscience que bien des Astartes étaient encore plus proche de la Machine qu'il ne l'était lui-même.

"Frère Melchor" dit-il en s'inclinant, "je suis le Frère Lucian du Chapitre des Dark Angels et c'est un honneur pour moi de vous rencontrer. Mon escouade a effectivement été formée il y a peu mais je tenais à me présenter à mes pairs et à vous assurer de mon dévouement s'il s'avère utile dans les forges."
Du regard, il embrassa la salle et poursuivi
"La Deathwatch est une institution renommée et c'est un privilège immense que d'être appelé pour y servir mais je n'imaginais pas une telle qualité dans les installations ni dans le personnel. Mon ego en est frappé de plein fouet et mon humilité m'appelle à la retenue" dit-il avec un petit sourire.