La Geste d'Avalos

Les forces impériales mobilisaient autant d'hommes que possible pour porter secours aux volontaires du fer de lance, pratiquement 65% des effectifs lancés dans cette contre offensive téméraire avait été vaporisés. 80% des survivants étaient soit gravement blessés, soit inaptes au combat.

Les tourelles antiques avaient usé jusqu'à leur dernière cartouche pour contenir la force de frappe des insurgés.

Les pertes matérielles étaient elles aussi considérables. Tous les véhicules mobiles pouvant faire l'objet d'une réquisition l'avaient été. Et une quantité effrayante d'entre eux avait été démolie lors des impacts des deux meutes motorisées.

Lucian avait regagné les lignes défense sur l'un des rares truck encore assez vaillant pour le porter. Et ce dernier manqua de rendre l'âme aussitôt l'astartes descendu.

Les soldats saluèrent la figure divine de l'ange de l'empereur dans une ovation teintée d'émotion. Ils avaient assisté à un miracle selon leurs standards. Depuis la remise en route des antiques machines de défense jusqu'à la conduite d'hommes contre un ennemi supérieur en nombre. Une bataille qui resterait dans les anales d'Avalos.

Le général Vanderis ramena les mains sur son torse qui portait le système respiratoire externe qui lui permettait de respirer, dans le signe de l'Aquila. Son aide de camps portait toujours un parapluie pour protéger son maître de l'averse qui semblait ne pas vouloir cesser.

- Monseigneur, les mots me manquent pour vous signifier l'honneur qui est le mien de...

L'astartes interrompit promptement le général centenaire pour exiger un véhicule suffisamment massif pour transporter son escouade.

Le général se tourna vers ses hommes pour leur faire signe de satisfaire immédiatement la demande du guerrier.

Les gradés se regardèrent, l'air gêné.

- Eh bien, les véhicules les plus lourds ont fait parti de l'assaut alors...

Vanderis avait le rouge qui lui montait aux joues, tandis qu'il fut pris d'une quinte de toux provoquée par la colère qui montait en lui.

- C'est path..Cough cough !..Pathétique ! Rrahh !

Un soldat du rang se détacha de sa tente pour s'approcher.

- Il y a quelqu'un qui pourrait aider, mon général.
- Sofiane ! Comment osez vous interrompre une réunion stratégique, s'indigna un capitaine.

Les optiques de Lucian suffirent à faire comprendre au gradé qui il jugeait digne de ses galons et qui usurpait son poste.

Le soldat Sofiane accompagna Lucian jusque dans les baraquements arrière où il se dirigea vers un dépôt grillagé. L'immense silhouette de l'astartes provoquait déférence et surprise parmi les plus simples soldats qui le voyait suivre l'un des leurs.

Sofiane souleva une lourde porte de garage et révéla un véhicule qui provoqua un demi sourire derrière le grillage du masque du space marine.

- C'est une ...

- ...Redgear motorline, 38607. Trente sept pistons monométalliques à jupe pleine.



Le soldat resta interdit avant de reprendre :

- J'allais dire dépanneuse lourde.

Le techmarine était surpris et émerveillé. Une antiquité vieille de deux millénaires, pas moins. Les modèles Redgear étaient stupéfiants, d'abord parce qu'on les surnommait "les petits titans" en raison de leur résistance et de leur puissance ensuite parce que leurs dimensions les rendait inévitables sur de nombreux mondes forges qui pouvaient s’enorgueillir de posséder de tels modèles. A l'évidence, cette beauté datait de l'ère des colonisations !

- Elle fonctionne encore vous savez ?

Oh oui, le techmarine le savait. Et il avait même assez d'espace pour la conduire lui même !

Lucian passa sa main gantée sur la tôle de la machine. Il la sentait déjà vrombir sous ses commandes. Elle était faite pour le travail harassant, rompue à l'épreuve de la résistance. Elle les porterait. Oui, il en était certain.

"Soldat, vous venez de rendre un fier service à l'Astartes. Je garderai un oeil sur vous, que je soit certain que cet honneur vous soit rendu. Elle est à vous, j'essayerai de vous la ramener entière!"

Lucian, en s'installant dans le poste de pilotage était extrêmement préoccupé par le sort de ses compagnons. Il voulait être à même d'intervenir rapidement pour désactiver l'armure d'Eyrick si nécessaire.

Il activa ses senseurs oculaires afin d'améliorer sa vision sur le champ de bataille. Il démarra l'antique véhicule, saisissant toute l'essence du bruit d'un moteur qui avait vu les siècles défiler. Il joua avec l'accélérateur puis démarra en trombe, faisant crisser les pneus et surgit du garage, prenant le chemin du lieu où l'épave du tank reposait désormais.

Lucian traverse à vive allure le champ de bataille, sous le regard attentifs des sentinelles, slalomant entre les divers convoi de véhicules légers encore aptes qui ramènent les corps et établissent une tête de pont dans les ruines d'un ancien immeuble d'habitation.

A priori, les FDP d'Avalos apprennent, et ils apprennent vite. Des mines sont posées à l'entrée de l'avenue pour empêcher les insurgés de tenter à nouveau de percer le siège de leur défense.

La dépanneuse lourde s'arrête au coeur des restes de la formation ennemie.

Le techmarine découvre alors ses frères qui semblent être revenus à la raison. Eyrik est pour moitié comateux. Son corps lui distribue des doses massives de drogues antidouleurs et d'autres humeurs artificiels destinés à enrayer le processus physique qui l'aurait conduit ... L'Empereur seul sait où.

Les armes du space marine lui ont été retirées en l'état. Angus semble en avoir la garde, ce dernier a du se débarrasser de son gorgerin, devenu proprement inutilisable.

Titus et Alden saluent l'arrivée de Lucian et porte immédiatement le corps endoloris du space wolf à l'arrière du véhicule.

- Sacré engin, commente le chef d'escouade d'un ton neutre, avant de s'installer à son tour à l'arrière.

Le Black templar compulse des données affichées sur un tablette incrustée dans le poignet de ses gantelets.

- Pour autant que je sache, nous en avons fini avec la consolidation des défenses de ce district. Il doit naturellement rester des poches d'insurgés, voir même des postes de défense, mais il ne me semble pas exagéré de penser qu'ils vont revoir leur stratégie après autant de défaites consécutives. Ils savent aussi que nous sommes là, désormais.

Le chef d'escouade se tourna vers l'ultramarine.

- Titus, pars à l'avant avec Lucian. Angus, je doute qu'il y ai de la place pour trois dans la cabine, on va se serrer sur la rampe arrière, prends la place contre la cabine.

Avec l'aide du bibliothécaire, le black templar installa plus convenablement Eyrik.

Il leva les yeux vers Ambrosio dont le regard éteint trahissait souvent l'absence de sentimentalisme.

Il parla sans se cacher, après avoir retiré son casque.

- Je n'ai pas demandé à Lucian de désactiver l'armure d'Eyrik.

Il considéra le faciès douloureux de son frère de bataille.

- Par respect pour ses porteurs passés, pour l'esprit de la machine, et pour son propriétaire actuel.

Il revint vers le dark angel.

- Mais, je ne sais pas ce qui s'est emparé de lui. Je ne sais pas pourquoi, ni comment, mais ce qui s'est passé a été jusqu'à lui permettre de lever la main sur un frère, au cours d'une mission et dans l'intention de tuer.
Je ne sais pas quels sont tes possibilités Ambrosio, pour des raisons évidentes, je ne veux même pas en connaître le détail.
Mais j'aimerai que tu me dises, si tu le peux, si il y a une chance pour que ce qui la posséder soit encore vivace. Et si c'est encore présent.

Il rabaissa son regard sur le space wolf.

- Eyrik, je ne laisserai pas une quelconque corruption s'emparer de ton âme immortelle. Si Ambrosio me confirme la présence d'une quelconque saleté en toi, sache que je t'offrirais la paix de l'Empereur. Le ton n'était ni menaçant, ni colérique. Bien au contraire.

Il se tourna vers la cabine :

- Lucian, droit sur la chapelle, nous devons rejoindre Farnis au plus tôt ! Aller !

Il revint enfin vers le bibliothécaire, en attendant sa réponse.

Le vaisseau cisailla littéralement l’atmosphère du système pour fondre comme une comète dans le paysage lointain de la région la plus montagneuse d'Avalos.

De facture étrange, mais néanmoins exquise, le transport de nature éminemment Xenos transpersa la couche nuageuse, fort de ses nombreuses excroissances dentelés et de ses lames aussi tranchantes que des rasoirs.
Le noir de jais de sa coque, conjugué aux stries violacées qui courait comme autant de frontière délimitant les divers éléments de sa structure le rendirent particulièrement visible sur le fond d'un blanc immaculé qu'offrait l'environnement.

Mais ici,n nul ne pouvait ne le voir. Nul ne pouvait l'entendre.

Les réacteurs légers déchargèrent des touches d'antimatière pour freiner en douceur la descente de l'astronef avant de lui permettre de se poser définitivement sur le flanc de mont Elgenor.

Aussitôt posée, l'engin dégorgea une vapeur rougeâtre épaisse et suinta une humeur noirâtre et poisseuse, avant que son flanc ne s'ouvre pour découvrir une série de marches permettant à ses passagers de poser pied sur l'agrimonde.

La première créature a descendre devait faire deux mètres de haut. Portant une combinaison moulante sous d'épaisse et voluptueuse plaques d'armures noires, il avait l'allure d'un conquérant posant le pied sur un territoire soumis. Une ample cape faites de fourrure et de lames voletait derrière lui.

- Dénomination de cette ... planète creuse ? *

Un autre le suivit, moins grand mais plus solidement armé, son accoutrement lui donnait des airs de scorpion.

- Inilesh IV. Sa dénomination Monkeigh est "Avalos".

Le premier individu posa les main sur son oblong pour le retirer lentement, dévoilant ses traits gris d'Eldar corrompu.

- Le dynaste est formel, continua son lige. Les guerriers de l'Imperium sont là.
- Leur affiliation est confirmée ?
- Pas formellement, mais le soin donné au secret de leur arrivée, comme la maigre proportion de leur effectif valent tous les rapports d'espionnage de l'univers.

Le maître se passa une langue serpentine sur les lèvres.

- Deathwatch.

Un troisième individu quitta la navette, portant un long coffre, presque aussi grand que son maître. La créature était famélique et portant de longues robes pour tout vêtement.

- Nos dernières transmissions indiquent une perte parmi nos unités Mandragore en poste.
- C'est une farce ?
- Jamais, mon maître.
- Comment ?
- Rien n'a été spécifié, le corps de notre soldat a été vaporisé, mais le plus troublant, c'est son âme. Elle a été déchirée.

Un sourire narquois naquit sur le visage du maître, il se retourna vers le vaisseau avant d'inviter les siens à le suivre d'un mouvement de menton :

- Le sang pour le sang : sur nos ennemis, une éternité de tourments.
- Gloire à la dynastie ! Gloire au marquis !

* traduit de l'Eldar noir.

Feniel l'arrogant s'empara du coffre que trransportait son esclave d'un geste majestueux avant d'avancer droit devant lui en scandant :

- En chasse ! Pour le marquis !

Il fut suivit par une dizaine d'Eldars...

Eyrik avait mal.... il avait trés mal.... mais il se força à n'en rien laisser paraître, ne serait-ce que parce qu'il se sentait en faute, qu'il avait honte, et qu'il était trop fier pour être aussi misérable qu'il l'était en vérité.

Quand Alden lui parla, il l'écouta, le laissant finir. Il ne lui dirait pas que fouiller son âme ne servirait à rien, que ce qui s'était emparé de lui n'était pas de nature démoniaque mais malheureusement l'incarnation de la malédiction des fils de Russ. Il avait cédé à l'appel de la bête, il avait cédé au Wulfen en lui...
Non, il ne lui dirait pas, il ne lui dirait rien parce qu'il s'agissait d'un sombre secret de son chapitre et qu'il manquerait à l'honneur de celui-ci en en parlant... jetant l'opprobre sur tous ses frères... et se couvrant de honte auprès de ses frères quand ils apprendraient qu'un des leurs avait cédé.

Certes, la Grande Compagnie de Redmaw était réputé pour entretenir une relation forte avec le Wulfen... trop, selon les critères du reste du chapitre, même. Mais il était honteux que cet épisode ne se soit soldé par l'attaque irréfléchie de son frère de bataille.

Ambrosio considérait aussi posément que possible la situation. Ses yeux sondant l'immatériel autant que le matériel à la recherche d'une explication qui pouvait le satisfaire.

"Il est clair que notre frère à était possédé. La nature de cette possession, tout comme sa possible reconduite ou l'assurance qu'il est hors de danger m'est impossible à certifier. Ce que je puis certifié par contre c'est qu'il ne s'agit pas d'un cas qui relève de mon ordre de compétence strict. Nous ne serions pas sur le terrain ou nous disposerions d'une base de repli de la Death Watch je proposerais la mise en quarantaine immédiate et soutenu de notre frère le temps de déterminer la nature de ce qui c'est passé. Si corruption il y a, elle ne m’apparaît pas comme évidente mais ma seule observation ne devrait pas faire figure de loi. Néanmoins je serais d'avis que notre frère soit pour le moment éloigné autant que faire ce peu de situation pouvant le mener à une nouvelle faiblesse de sa volonté. L'ascèse et la repentance, tout comme l'introspection et le recueillement me semble plus qu'indiqué dans son cas. Je ne peux pour le moment rien en dire de plus."

Lorsque Ambrosio avait prononcé le mont possession, la main du chef d'escouade s'était resserrée autour de la crosse de son bolter. Il écouta jusqu'au bout.
Les mots du Dark Angel étaient incroyablement durs à l'égard du jeune space wolf, cependant, et le black Templar nota encore une fois la froideur de son frère.

- Si je pouvais nous payer le luxe d'une retraite, je le ferais. Malheureusement, il y a fort à parier que les Genestealers manquent de Fair-play et profitent d'une quelconque mise au point pour prendre un irrémédiable ascendant sur les batailles de cette planète.
C'est une décision que je ne peux pas prendre seul au final, car elle nous prive d'un frère.

Alden baissa la tete pour parler dans son gorgerin sur la fréquence de l'escouade.

- Eyrik a été victime d'une "possession". Selon les termes d'Ambrosio. Farnis pourrait nous en dire plus, ou à défaut le remettre sur pied, je l'en sais capable. Ma question est celles-ci, mes frères : Mettons nous le space wolf en quarantaine ? Je garde la décision finale, je veux simplement votre avis à chacun.

Lucian faisait filer le véhicule au mépris de la route chaotique et des quelques hères qui se retournaient subitement à votre passage.

Un éclair de douleur passa sur les membres de l'escouade : écarter un frère. Douloureuse décision.

Le jeune loup grogna et essaya de se redresser, mais ne parvint à relever légèrement le haut de son corps.

-Ne parle pas sans savoir, fils du Lion.... il vaut mieux parfois se taire que de parler de chose que l'on ignore.

Il retenta de se redresser, et cette fois parvint à trouver une posture vaguement assise.

-Une mise en quarantaine ne servirait à rien car cela n'a rien d'une corruption ni d'un mal qui se transmet.... Je connais le mal qui m'a pris, et c'est un mal qu'une quarantaine loin des combats ne ferait que renforcer. Je n'en dirais pas plus avant d'avoir rencontré un prêtre loup, et tant que des oreilles de traitres de Dulan seront à l'écoute...

Il lança un regard en coin à Ambrosio.

-... Nous sommes.... sanguins, dans notre légion....

Il se retourna vers Angus.

-Désolé, Angus... Si cela peut te réconforter, peu aurait pu faire face à ce que tu as affronté et en revenir vivant.... Je te dois un tonneau du meilleur Mjod que je trouverai et un banquet mémorable dans le Grand hall de la For.... ah, oui, il n'y a pas de Grand hall des banquet dans la forteresse....

Je n'ai jamais entendu parler de corruption de l'esprit par les Tyrannides, comme nous le risquons auprès du Grand Ennemi. Ces choses peuvent corrompre la chair pour mieux la tuer, oui, mais une possession... Il est vrai que Frère Eyrik a été blessé auparavant par ces traitres, cela pourrait être un vecteur.
Si ce sont vraiment eux, c'est fort préoccupant, et nécessite les procédures de quarantaine les plus draconiennes." fit Titus, d'une voix plus sévère que jamais.
Il se tut en entendant Eyrik prendre la parole.
"Frère, si tu sais ce dont tu souffres, parle plus clairement. Si tu ne peux dire qu'est ce en dehors de la confession auprès d'un chapelain de ton Chapitre, au moins indique le traitement, en toute franchise. Notre mission est vitale, et ne serait souffrir d'atermoiements, ni de perte de temps."
Il désigna le charnier qui les entouraient, pointant du doigt la ligne de front tenant par les FDP d'Avalos.
Les soldats qui ont péri à nos cotés méritent mieux que cela.

Eyrik soupira.

-Il n'y a pas de traitement... A part peut-être l'action et le combat, la satisfaction de vaincre son adversaire. C'est quelque chose qui ne se traite pas et avec laquelle nous devons vivre du premier jour de notre initiation au dernier de nos jours quand nous mourrons au combat.

Il était mal à l'aise. Toute sa formation et sa vie de Space Wolf, on lui avait dit de ne jamais en parler, en tout cas en dehors du chapitre. Il aurait peut-être fait une entorse à cela, vu le contexte, mais la présence de deux Dark Angels et d'Alden, qui s'en servirait pour le rabaisser à nouveau, le retenait.
Il en parlerait à un prêtre loup.

-Sachez juste que quand j'en viens à ce genre d'extrémité.... mieux vaut ne pas trop s'approcher à moins de porter sur vous l'odeur de ma meute.....

"Je suis intéressé par le fait que comme moi vous ayez reçu la formation d'archiviste et que vous puissiez user des mêmes pouvoirs qui me sont confié par l'Empereur. Tout comme je suis intéressé par le fait de savoir à quel degré nous pouvons prêter foi à votre parole. Tout comme je suis intéressé par le fait que vous ne considérez visiblement ni la deathwatch comme votre nouveau chapitre ni vos frères d'escouades comme de votre meutes, pour reprendre vos paroles."

"Mes frères vous ne devez pas écarter de vos esprits que cette planète subit l'influence d'un autre engeance Xéno. Engeance qui elle n'a plus ses preuves à faire dans la manipulation des apparences et de l'esprits, ni dans sa cruauté et sa violence. Il n'est pas a exclure que sa néfaste perfidie puisse aussi nous influencer de manière dont nous n'aurions pas pu soupçonner la chose et qui dépasse notre entendement commun. Au vu des dégâts causer à notre escouades par la possession. Oui frère Eyrik je maintiens ce mot car il revêt un sens bien plus profond que tu sembles vouloir l'admettre. Si cela devait avoir de nouveau lieu, alors que nous sommes dans une situation plus délicate... Nous n'aurons alors peut-être pas l'opportunité de réfléchir calmement à la chose. Dans ce cas nous devons être sûr de notre volonté et de notre Foi. Tout comme de celle de notre frère."

"Mais nous devons pousser plus loin l'analyse des mots de frère Eyrik. Même s'il est inutile de verser dans la suspicion outrancière. A l'heure actuel notre frère semble avoir sa lucidité et son empire sur lui-même. Mais je note qu'il nous fait clairement mention du fait qu'il fait dire d'antécédent de même type. Tout comme cela est visiblement d'usage dans sa "légion". Néanmoins cela ne le rend pas incompatible à notre mission en tant que membre de la DeathWatch du point de vu du commandement de son chapitre. C'est un élément que nous devons garder à l'esprit. Il s'agit visiblement d'un problème lié à sa condition même. Qui si elle n'est pas jugé incompatible dans son chapitre d'origine peut devenir très problématiques au vu de nos ennemis. Comme je soupçonne que ne nous pourrons pas la retirer... Je ponctue ma réflexion du fait que visiblement le mal est le remède. Si nos adversaires peuvent en user ils le feront. Si nous devons avoir dans notre escouades un membre qui peut à tout moment devenir un ennemi alors nous devons l'avoir à l'esprit à tout instant. Nous devons réfléchir aux assignations que nous pouvons confier sans craintes à notre frère tout comme aux méthodes que nous aurons à déployer en cas de rechute."

-Que cela te plaise ou non, Ambrosio, je reste un Space Wolf, Vylka Fenryka ! Et, non, je ne vous considère toujours pas comme faisait partie de ma meute !

Le Jeune loup trouvait même l'idée comme absurde, à vrai dire.

-Après prés de 30 ans de combats cote à cote, nous commencions tout juste à former une vraie meute, et tu voudrais qu'après un seul déploiement, je vous considère de la même façon ? Je ne sais pas si tu te rend compte du ridicule de ta remarque.... J'espère que d'autres, eux, le voit.

La douleur s'estompait peu à peu. La constitution des Astartes permettait ce genre de "miracles" appréciables, justement, dans ce genre de situations.

-... Et je suis certain que les tiens aussi ont leur secrets, Ambrosio, qu'ils ne seraient pas franchement content de te voir balancer sur tous les toits ! Je ne trahirais pas ceux de mon chapitre ! Un prêtre loup m'aidera à endormir ce mal plus profondément...... et peut-être m'autorisera-t-il à révéler certaines informations.

Il renifla de mépris envers ceux qui n'avaient pas le plus élémentaire des respects pour les traditions des autres chapitres que le leur.

-En attendant, si vous désirez me mettre sur la touche, libre à vous, mais ca ne règlera ni mon problème ni le notre, et la présence des eldars noirs révélée plus tôt laisse à penser que vous aurez besoin de tout le monde.... Puisque personne n'a eut la bonne idée d'obtenir des informations de sa part... On devrait peut-être chercher des informations sur leur présence, leur niveau d'implication dans tout cela, et leur position actuelle.

L'omophagea était une arme dont il ne fallait pas hésiter à se servir, aussi immonde que soit l'opposant...

Alden adressa un regard dur aux deux astartes sur la rampe du véhicule.

Cette maudite rivalité entre ces deux chapitres que certains pouvaient trouver vivifiante nuisait à la concorde d'une escouade. Il n'était pas question de remettre en cause les ordres du commandant, mais le black templar ne put que s'interroger sur le choix qu'avait fait sa hiérarchie dans la composition de cette équipe.

- Bien, puisque tes esprits reviennent Eyrik, et puisque nous sommes en transition, je vais profiter de l'opportunité qui m'est donnée pour parler un peu de ton comportement et de mon ressenti, avant de revenir sur l'affaire qui nous intéresse directement. La décision de t'écarter de l'escouade m'appartient et ce que je vais dire maintenant ne rentrera pas en ligne de compte. Et tu ne vas pas m'interrompre, space wolf.

Le discours se fit sur la fréquence générale.

- Je vais passer sur les propos infantilisant que je pourrais te servir pour décrire ton attitude jusqu'à présent. Tu n'es pas le premier space wolf que je fréquente.
Tu peux faire véhiculer l'image que tu veux de moi. Mes ordres, mes gestes et mes initiatives ont toutes un but : accomplir ma mission. Rien d'autre ne compte. Tu sembles croire que je prends du plaisir à choisir la voie la plus cruelle, tu n'as simplement pas conscience des enjeux qui frappent les assignations d'une escouade de la Deathwatch. Ils dépassent de loin ce qui se tient sous tes yeux. Ils dépassent les enfants qui meurent sous tes yeux. Les mortels qui te supplient de les sauver sous tes yeux. Ils dépassent l'avenir de cette planète.
Partant de ce constat, les moyens à mettre en œuvre dépassent la logique de la préservation de nos propres existences et de celles des malheureux qui sont impliqués dans nos escarmouches ou nos voyages. Tu trouves plus légitime de sacrifier une ligne de 7000 hommes dans un combat perdu d'avance face à une charge motorisée que de perdre 40 000 personnes dans une attaque spatiale ? La tragédie revêt un manteau différent. Mais elle reste une tragédie dans les deux cas.
Tiens les comptes pour ce qu'ils sont, space wolf ! 47 000 citoyens de l'Impérium sont morts en quelques heures depuis que nous sommes là. Et j'ai tiré sur quelques uns de ceux là. Je peux te donner le compte approximatif des forces loyalistes qui ont succombé comme victimes collatérales de l'emploi des bolts metal storm. Je savais qu'en employant des munitions hautement volatiles, je permettrai à notre objectif d'être plus facilement atteint dans la fourchette de temps que nous possédions, mais javais parfaitement conscience qu'au regard du cadre de notre bataille, de loyaux et courageux soldats de l'Impérium allaient périr. J'imagine que tu seras d'accord avec moi : c'était nécessaire.
Je savais quand j'ai tiré sur cette foule paniquée que ce que je faisais était terrible. Tu me dis traitre à l'impérium, tu m'accuses d'hérésie, je le prends comme les propos d'un jeune space wolf et je me garde bien d'en tirer rancune. Pose toi simplement une question : est ce que j'en tire le moindre plaisir ? Ma réponse vaut ce qu'elle vaut : c'est non. C'était nécessaire.
Je fais ce que j'estime indispensable, en fils de Dorn, black templar et membre actif de la deathwatch. J'hésite à dire que je souhaite te voir un jour occuper ma place pour savoir de quelle manière tu réagiras. Mais sache qu'aujourd'hui, tu as le rôle le plus simple.

Alden soupira.

- Ça c'était mon sentiment personnel en tant que frère de bataille. J'ai entendu tes propos quand tu as jugé bon de dénoncer mon comportement inqualifiable au commandant Mordigael. c'est ton droit le plus absolu et je défendrai mes positions comme mes choix. Ce que je vais te dire maintenant ne relève pas de la menace, mais du bon sens. J'ai effectué plusieurs affectations pour la Deathwatch. Tu en parleras à Farnis si tu y tiens, ma ligne de conduite est claire et tu n'es pas le premier que je mène sur le champ de bataille. Personne d'autre que toi n'a eu à s'en plaindre. Je te demande de réfléchir un instant, tu es jeune, c'est ta première affectation. Je ne dis pas que tu es incapable de raisonner. Loin de là. Je dis simplement que c'est inapproprié. Je ne t'en empêcherai pas, je veux juste que tu saches bien dans quel genre de situation tu mettras le pied. la deathwatch est une affaire de fraternité, bien plus que tu ne sembles le croire.
Enfin, je me dois de le dire : que tu râles, je peux passer dessus. Que tu m'insultes, c'est regrettable, mais je suis trop vieux et trop attacher à l'unité de mon escouade pour te faire comprendre que tu arrives trois siècles trop tôt. Que tu remettes en cause mon autorité et mes décisions en cours d'opération, c'est inacceptable. Écoute moi bien, Angus, parce que cela vaut pour toi aussi.
Je n'ai pas caché que je n'étais pas un cadeau. Mais vous êtes des space marines, par l'empereur ! Vos compétences ne sont pas remis en cause, mais votre sens des responsabilités l'est. Alors ce que je vais dire est une menace, et j'entends que ces mots soient traités comme tels. Jamais...JAMAIS...vous ne remettrez en cause mes ordres en cours d'opération. Et si vous vous demandez ce que vous risquez à le faire, en dehors de l'échec de l'opération elle-même et la remise en cause de l'avenir d'une croisade et d'un secteur entier...C'est simplement que je fasse remonter l'information au commandant.
Je connais mal les stormwarden, mais je connais mieux les space wolf. Réfléchissez bien et réfléchissez vite, astartes. Si le commandant vous juge indignes d'appartenir au chapitre et que vous êtes renvoyés aux vôtres après une unique mission, je vous demande de réfléchir aux conséquences. Vous aurez prouvé que votre chapelain, votre capitaine et votre maître de chapitre se sont trompés en vous jugeant capable d'intégrer ce chapitre prestigieux. Je ne parle pas d'honneur bafoué, je ne parle pas de querelles, je parle d'une humiliation comme vous n'en avez jamais connu. Faites moi confiance sur ce sujet, jamais. Aucun de vos frères ne vous regardera de la même façon. Et je serai intraitable, mes frères. Intraitable.
Vous êtes mes frères, mon équipe, ma conscience et mes moyens. Je n'attends pas de vous que vous soyez des laquais disposés à faire mes quatre volontés, mais lorsque la situation l'exige - et un vaisseau sur le point d'exploser est une situation de ce genre - j'attends de vous que vous exécutiez mes ordres. Hurlez et insultez moi à loisir APRÈS. Mais pas au moment ou nos vies sont sur le fil et où la mission est en péril. Jamais.
J'espère avoir été clair à ce sujet et ne plus avoir à en reparler.

Alden posa des yeux sombres sur la ligne d'horizon.

- Lucian, Angus, vous n'avez rien dit sur la quarantaine d'Eyrick.

Lucian était concentré sur la route. Conduire l'antique dépanneuse au milieu des ruines d'un champ de bataille, qui plus est à fond de train, était un exercice plaisant pour le Techmarine.
Il écouta attentivement le sermon d'Alden à ses frères, jugeant sa logique somme toute implacable étant donnée la situation. Mais il savait néanmoins que nombre de ses frères étaient prompts à libérer leurs émotions et ne voyaient pas les choses à sa façon.
"Sergent, je n'ai pas encore eu le loisir d'observer longuement le frère Eyrick mais selon mes calculs, les probabilités pour qu'il sombre de nouveau dans cet état émotionnel sont d'environ 0,00001%. Ce qui est un risque négligeable et acceptable de mon point de vue. Pas de quarantaine requise. De plus, il reste un combattant émérite dont les compétences augmentent notre taux de réussite de près de 27%."

Le Techmarine se concentra de nouveau sur la route, cherchant le chemin le plus court pour rejoindre le frère Apothicaire.

Le jeune loup montra les crocs mais retint la bordée d'injures et d'imprécations qu'Alden et son attitude lui inspirait.

"La fin justifie les moyens" est une philosophie dangereuse, d'autant plus quand l'on est Astartes. Il ne connaissait peut-être pas les us et coutumes de la Deathwatch, mais il savait, pour en être, la facilité qu'un Astartes pouvait avoir à surpasser les simples mortels... à les mépriser... et ce faisant à perdre de vue la nature et la raison même des Astartes dans les dessins du père suprême.

Serrant les poings à en faire crisser la céramite et à réveiller les douleurs que le Wulfen avait causé dans son corps, Eyrik finit par desserrer la mâchoire.

-Si tu trouve que ce que tu as fait était nécessaire, alors tant mieux pour toi, mais cela prouve que ton chapitre et le mien ont vraiment de grosses différences, sans doute inconciliable, concernant ce qui est acceptable dans une mission, ou ne l'est pas. Mais rassure toi, Alden, contrairement à ce que tu semble croire, j'obéirai à tes ordres car c'est ce pour quoi je suis né et formé au sein du croc.....

Il renifla.

-... Au moins, les 7000 hommes et femmes mort au combat ont eut la possibilité d'offrir un sens à leur mort, et de mourir en Hommes, les armes à la main, une mort digne qui sera chantée et commémorée comme il se doit ! Ces gens que tu as sacrifié sans le moindre état d'âme n'auront même pas eut cette chance..... tu les as privé d'une mort digne et de leur place aux côtés du Père suprême, les vouant au royaume de Morkai, l'enfer des lâches et des vieillards !

Angus accepta les remontrance - justifiées de son point de vue - du frère sergeant. Il hocha la tête pour signifier qu'il les avaient bien comprises. Il n'avait de toute manière aucune intention de ne pas exécuter les ordres : il les contestait pour le principe. Il prit quelques instants pour réfléchir, se massant douloureusement le cou meurtri. Son organisme de space marine était largement capable de survivre à ça, et même à bien pire, mais il n'empèche qu'il avait vu la mort de prèt.

"Pour moi, le risque est acceptable. Je ne garantis cependant pas d'être capable de le retenir si le besoin s'en fait à nouveau sentir, mais je n'hésiterais pas à me mettre à nouveau en face de lui pour l'arréter, si nous tombons dans le millième de pourcent dont parle frère lucian."

Il se permit d'intervenir à la suite d'Eyrik, qui semblait s'emporter à nouveau.

"Les dizaines de milliers morts dans le vaisseau le sont pour nous permettre d'arriver ici, et d'y apporter le poing de l'Empereur contre Ses ennemis. Aucune mort à Son service, même si elle semble futile, n'est gaspillée, car ils vont à Sa droite et ont accomplis Sa volontée. Je pleure leur mort, mais ne la regrète pas, car ils sont maintenant à Sa droite."

"J'ai entendu vos remontrance frère sergeant, et vous donne raison. Si je n'approuve pas certaine de vos méthodes, je ne ferais plus jamais défaut à vos ordres, j'en fait le serment à nouveau. Pardonnez moi mon impulsivité."

Angus s'était agenouillé, et avait planté sa claymore bien meutrie devant lui.

Alden acquiesça devant le Storm warden.

- Je suis généreux, je vais croire qu'Eyrick pense la même chose que toi, et qu'il l'exprime simplement autrement.
Bon, à priori, la majorité de tes frères croit que tu peux parvenir à surmonter le cataclysme qui monte en toi. Je vais le faire aussi.
Je ne te mets donc pas en quarantaine. Mais, je vais minimiser les risques.

Il redressa la tête pour regarder le Dark Angel.

- Ambrosio, tu surveilleras le comportement d'Eyrick si tu soupçonnes que le phénomène de possession menace de revenir, je compte sur toi pour nous le transmettre.

Il revint vers le space wolf :

- Eyrick, dès que nous serons auprès de Farnis, tu t'expliqueras COMPLÉTEMENT sur ce qui t'est arrivé auprès de lui. Je conçois que le secret qui auréole le sang de Russ ne puisse être partagé avec tous. Mais l'apothicaire, peu importe son chapitre, est garant de la récupération de tes progénoïdes et de la pérennité de ta lignée. S'il n'est pas en mesure de me garantir que je risque de renvoyer un patrimoine génétique sain auprès des tiens, je refuserais qu'il pratique les rites de prélèvement sur toi. Inutile de te dire que les chansons te concernant tiendront de la simple comptine dans cette hypothèse. Et comme ce point n'est pas discutable, tu t'entretiendras avec ton frère blood angel de ce que tu sais, sans omettre de détail. Et il gardera le secret comme le ferait un de tes prêtres loup. Vous appartenez désormais au même chapitre, et tu oublies trop vite que nous avons tous prêter serment de silence ici. Ce qui se passe dans la Deathwatch y reste. Je préfère te croire plus maladroit qu'insultant quand tu dis que nous ne sommes pas l'équivalent de ta meute ou que tes secrets ne peuvent pas être partagé ici.

Il fronça les sourcils, ce paternalisme condescendant ne lui plaisait pas. Contrairement à Titus, il n'avait pas l'âme d'un maître.

- Enfin, parce que je dois anticiper une éventuelle rechute et qu'il me faut penser aux conséquences, cet ordre est valable pour toute l'escouade : Si Eyrick tente de tuer l'un des nôtres pendant une de ses crises, j'autorise l'emploi de la force létale pour l'arrêter. C'est tout à l'honneur d'Angus de tenir la ligne dans une position défensive, mais je dois pouvoir compter sur chacun d'entre vous sans ralentir l'allure. J'espère que tu comprendras que je ne donne pas cet ordre contre toi, Eyrick.
Quelqu'un a quelque chose à dire ?

Il avait déjà combattus au côté de Blood Angels, et tenait, de plus, Farnis pour un individus compréhensif et droit. Et si dévoiler la malédiction du Wulfen ne lui plaisait pas du tout en dehors de l'accord d'un prêtre loup, il ne devait pas facilement y avoir meilleur choix que Farnis pour recevoir ce secret.

Aussi, il acquiesça.

-.... Je verrais avec Farnis.

Les mâchoires serrées il écouta le reste du sermon d'Alden. Non, il ne se considèrerait sans doute jamais comme faisant partie d'un autre chapitre que celui des fils de Fenris.... et ce 'nétait pas en le forçant à dévoiler les secrets du sang de Russ, ou en l'insultant lui et son chapitre, qu'il y parviendrait !!
Une fois qu'il eut finit, autorisant la force létale contre lui en cas de nouveau dérapage, le Space Wolf jugea qu'il était préférable de ne pas insister.
Jamais un homme comme Alden ne comprendrait ce que représentait une meute ou la loyauté envers le chapitre et ses idéaux ou envers ses secrets les plus sombres. Il était par trop obtus pour cela....

Et l'idée qu'un traître de Dullan le surveille... c'était la PIRE insulte qu'on ait pu faire à un Space Wolf !

'Un jour, Eyrik, un jour... En attendant, reste concentré sur ta mission.... les eldars noirs sont sur ce monde...'

Une petite voix douce... un visage enfantin...
Les poings d'Eyrik se relâchèrent et il se détendit légèrement.

Lucian conduit à tombeau ouvert jusqu'à la chapelle que vous rejoignez en environ 30 minutes.

Sur place, le cadre n'a pas tellement évolué, mais les barricades ont été remontées. Les FDP se sont de nouveau organisés. La présence de l'Apothicaire est notable à divers endroits. Titus remarque que la nids de mitrailleuses sont positionnées à des endroits que le codex astartes spécifie comme cruciaux. la formation des rangs des soldats n'est pas sans rappeler celle employée sur divers mondes ayant eu à subir des insurrections, Ambrosio note le modèle 1-3-15 employés ( un leader - trois suppléants - quinze soldats) pour renforcer la cohésion des unités.
Le space wolf ne peut que constater que l'odeur qui plane autour de la chapelle n'est plus celle de la peur et du désespoir. Angus constate que des blessés refusent l'alitement et tiennent le planton comme si leur souffrance n'était pas une excuse.
Lucian calcule que l’efficience hypothétique des troupes du capitaine Ascote a augmenté de 57%.

La chapelle est pleine.

De nombreux équipements médicaux (de base, ne nous leurrons pas) sont parvenus à l'apothicaire qui a octroyé des cours intensifs de médecine à des subalternes choisis avec soin.
Le Blood angel est donc accompagné d'une quinzaine d'infirmiers et d'un unique médecin de campagfne pour gérer le flux de la centaine de blessés qui doivent être soignés. Il s'agit bien d'un hôpital de campagne !

- Arrêtez ce boucher ! lance le black templar à l'intention de Farnis qui se retourne brusquement.
- Je me disais bien que ça sentait la viande morte ! J'ai eu beau prier l'Empereur, ils ne sont toujours pas parvenus à avoir ta peau ?!

Les soldats restent bouche-bée. La réputation des anges de l'empereur en prend un coup...

L'attention de Farnis se tourne immédiatement vers Eyrik et Angus.

- Je n'ai pas d'installation prévus pour accueillir des astartes en dehors de l'Iron Wing. Vous devrez vous contenter du sol pendant que je vous ausculterai. La résistance ennemie est plus intense que prévue ? Jusqu'à quel point l'infestation Genestealer est implantée ?

Alden retira son casque.

- Si tu savais...Eyrik va te raconter ça. Dans le détail. Où est Ascote ?
- Dans les caves, il fait le compte des munitions et tente d'établir des lignes de communications avec le plus de régiments possibles.

Le Black Templar acquiesça.

- Titus, Ambrosio, vous descendez trouver Ascote pour connaitre les dernières évolutions de cette rébellion. Travaillez le au corps, je sais qu'au moins un soldat sur cette planète a vu l'inquisitrice.
Lucian, vois si tu peux renforcer leurs capacités de communication : je veux que tu envoies deux messages sous codage impérial lisible par ce qui ressemble au moins à un colonel. Je veux savoir si on a des retours sur des forces eldars et si quelqu'un a eu vent de la présence d'une délégation de l'inquisition. Et comme je doute qu'elle se soit présentée sous sa véritable identité : toute délégation qui contiendra une personne correspondant à la description de l'inquisitrice.
Profites en pour réparer les armures qui en ont besoin.
Les durs de dur, vous restez avec Farnis pour qu'il fasse ce qu'est censé savoir faire un apothicaire. Tu te souviens au moins des bases, Farnis ?

L'apothicaire secoua la tete.

- Va parader, Alden, je m'occupe de nos frères.

Alden quitta la chapelle pour aller controler les troupes et renforcer d'avantage les défenses en vue d'un siège à venir. Un travail à la mesure d'un fils de Dorn !

Farnis retira son casque et présenta son visage angélique aux deux marines tactiques. Il avait l'air paisible, une figure aimable qui diffusait un calme olympien dans la tempete.

- Angus, à première vue, je vois des traumatismes sur ta gorge, strangulation et hématomes du à la compression de ton gorgerin. Eyrik...Mes senseurs indiquent de ... Multiples blessures sur tout le corps. Déchirures musculaire, et probablement lésions des organes internes. Je doute que ce soit les impacts de balle qui soient la cause de cette horreur.
Je vais devoir te demander de retirer ton armure si tu le veux bien.

Il se fendit d'un sourire envers les deux marines.

- Alors décrivez moi le monstre qui vous a fait ça, et n'omettez aucun détail...

-C'était moi..

Eyrik retirait déjà ses épaulières. Il faudra que Lucian ne les aide à les revêtir convenablement, après.

-Farnis, je dois te voir seul à seul, s'il te plait. Les choses que j'ai à te dire devront rester secrêtes sous peine d'apporter le désohonneur sur moi et mon nom, et la haine et la vengeance de mon chapitre contre toi et ceux du tien. Cela peut te paraître exagéré, mais crois moi, j'en suis encore loin.

Il emmena Farnis hors de portée d'Angus, la fureur de Russ ne s'abattrait que sur les fils de l'Ange, en cas de problème...

-Une partie primordiale de notre initiation inclue le Canis Helix, un élément mutagène qui stabilise le génôme de Russ dans notre organisme, et nous offre beaucoup d'avantages que vous n'avez pas, vous : Nos sens développé, une certaine capacité à encaisser..... et notre sens de l'humour.

Il ne pouvait pas s'en empêcher, c'était un peu nerveux.

-... Bref... Il se trouve que ce Canis Helix a pour effet d'aiguiser notre animalité.... nous appelons cela.... le Wulfen. Plus nous prenons de l'âge et plus le Wulfen réduit son activité. Mais je suis encore jeune et le fauve est encore trés fort en moi.... et comme aucun d'eux ne porte l'odeur de ma meute, j'ai...

Il s'assit... un peu penaud.

-J'ai cédé... je ne sais réellement comment... peut-être que de voir l'immonde saletés que les xenos avaient créé pour galvaniser leur troupes... et si j'ai effectivement détruit l'objectif, quand Angus est arrivé, je l'ai attaqué....

Il aurait donné cher pour une bonne pinte de Mjod.

-Dans mon chapitre, cet appel de la bête en nous est un danger trés limité qui survient régulièrement chez les plus jeunes qui sont alors plus ou moins réprimandé en fonction de la défaillance de leur volonté. Dans ma Grande Compagnie, par exemple, les prêtres loups sont trés sévères quand le Wulfen se manifeste hors du combat... Mais nous vivons tous avec notre meute, en permanence et nous savons immédiatement reconnaître l'odeur de celle-ci, et, plus globalement de nos frères de chapitre... ce qui limite les risques de s'en prendre à quelqu'un d'autre que nos adversaires.

Il défaisait maintenant, douloureusement, les attaches de son plastron qui avait été inclus, par endroit, dans le tissus cicatriciel.

-.... Alden voulait que je t'en parle. Il s'agit là d'un immense manquement à mon devoir de Space Wolf, mais un ordre est un ordre. Mes considérations personnelles à l'encontre d'Alden, de son comportement et de ses actions en totale violation de notre Mission d'Astartes, au service de l'Humanité, et ses récurrentes attaques contre les traditions les plus sacrées de mon chapitre et de mon monde n'ont pas à entrer en ligne de compte.... pas pendant la mission, en tout cas.

Lucian écouta les ordres d'Alden et d'un signe de tête montra qu'il allait s'en occuper rapidement. Toutefois avant de partir:
"Eyrick, Angus, il me faudra m'occuper de vos armures à mon retour. Elles doivent être réparées et pleinement fonctionnelles pour la suite de notre mission."

Lucian s'éloigna à la recherche d'un poste de communications des FPD. Il passait dans sa tête toutes les solutions possibles pour optimiser des systèmes qui avaient du bien souffrir des violents combats.
Il demanda son chemin à plusieurs reprises à des soldats, plus pour leur remonter le moral et s'assurer que leurs capacités de combat restaient optimales. Il finit par arriver à ce qui ressemblait à un centre de communications rescapé des bombardements. Il se dirigea vers l'officier en charge de l'équipe.
"Soldat, faites moi un rapport sur l'étendue des dégâts au réseau de communications et montrez moi une borne d'où je puisse me connecter. J'ai besoin d'une équipe de techniciens disponible rapidement s'il faut faire des réparations sur site."

D'un hochement de tête et d'un claquement de talon, l'Ultramarine signifia à Alden que son ordre était bien reçu, et compris.
Il descendit donc, d'un pas égal, ignorant les effets que sa présence pouvait provoquer parmi les soldats, cherchant Ascote et le poste de communications Vox.
"Capitaine... Quel sont les nouvelles du front ?" demanda le vieux Frère Tactique, une fois l'officier repéré, et que celui ci soit disponible pour lui parler.

Lucian tente d'améliorer le système de communication avec l'aide de ce qui se rapproche de plus de techniciens dans le camp (bonus +5).

Jet assez simple ( +10).

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44

Le techmarine apprécie avec toute la rigueur héritée du mechanicus qu'il possède l'état d'amateurisme profond des systèmes de communications.

C'est la marque des soldats mono-tâche. Ils ont appris dans un quelconque livre de la Garde le process standardisé impliquant les émetteurs et récepteurs vox.
Il n’est donc pas difficile au Dark Angel d’arranger les installations en vue d’une utilisation optimisé. Améliorant les maigres antennes et refusant tout système impliquant des câbles tendus, Lucian étend d’environ quinze kilomètres le champ des ondes, et ce n’est pas dénué de surprise que les soldats en charge des messages se mettent à communiquer avec des avants postes de plus en plus nombreux. Le contingent doit être augmenté, le flux d’informations devenant ingérable pour les quelques bleu-bites qui ne se préoccupaient que d’épisodiques compte rendus jusqu’alors.
La mauvaise nouvelle concerne l’inquisitrice. Elle est venue sur Avalos sans se faire connaître aux forces armées. Un seul poste impliquant un lieutenant du nom de Davis indique avoir vu la femme décrit. 95% des postes demandent des précisions sur les eldars noirs. La réponse la plus fréquente étant : « Les eldars quoi ? ». Les 5% restant disent qu’ils ne se sentent pas concernés par ces légendes…

Sainte ignorance.

Le techmarine n’a plus qu’à appliquer le ciment de réparation sur les armures.

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Farnis incline calmement le menton après avoir fait quelques prélèvements et offert des soins au space wolf. Ces derniers consistent en l’application de nombreuses bandes régénérantes et pour les blessures jugées plus graves un gel doré qui apaise la douleur et accélère le processus de cicatrisation à une vitesse prodigieuse. Un onguent que l’apothicaire dispense avec la plus grande parcimonie.

- Full pv ! -

- Tout d’abord, je dois te remercier Eyrik. C’est un honneur pour moi. Que tu acceptes de partager le secret du Wolfen avec un individu qui n’appartient pas à ton chapitre d’origine est un privilège que je savoure comme tel. Ensuite, tu dois savoir qu’en tant que Blood Angel, je connais une part du tourment qui est le tien. Nous ne faisons pas beaucoup de mystère autour de la rage noire puisque nous avons élevé une compagnie entière de victime de notre mémoire génétique. Je ne peux donc pas dire que je sais ce que tu ressens. Mais je peux le comprendre. Enfin, parce que je te dois la vérité en retour : tu n’es pas le premier fils de russ que je soigne. Pas le premier a devoir justifier de son agressivité exacerbé sur le champ de bataille. Je connais les symptômes, l’origine et plus généralement les risques liés à cette pathologie. A mon sens, ton esprit est trop pur, Noire-Tempête. Ce qu’Alden perçoit comme un manque de maîtrise de soi était un mécanisme d’auto-défense. Certains space marines perdent leurs moyens face aux pouvoirs psy des tyranides. Ils fuient. Dans le pire des cas, certains peuvent succomber à l’infection mentale et agir pour le compte des tyranides. Les cas sont très rares, mais compilés.

Farnis passa une main amicale sur l’épaule du space wolf.

- Tu prouves néanmoins que ça n’arrivera jamais à un space wolf. Le sang de russ préfère détruire son hôte et tout ce qui l’entoure plutôt que d’être entravé et soumis par les Xenos.
Je n’appelle pas ça une bonne nouvelle, mais selon mes propres recherches, le mécanisme qui t’a conduit à lâcher la bride démontre que tu es « trop » pur.

L’apothicaire regarda une petite sacoche à sa ceinture, l’air hésitant avant de se raviser.

- Le baume doit agir pendant environ une heure, et les bandes vont effacer tes cicatrices d’ici deux jours. Evite de trop bouger pendant au moins deux heures afin de leur donner le temps d’adhérer complètement à ton épiderme pour en acquérir les spécificités génétiques.

Il gratifia son patient d’un sourire angélique avant d’aller vers angus.

Accompagné d'Ambrosio, Titus s'engagea dans les sous sols de la chapelle. Cette dernière possèdait un réseau de catacombes dans lesquels reposent des personnages nobles suffisamment riches pour se payer une sépulture dans un endroit considérer comme sacré par la population. Les divers bombardements dont a été victime l'édifice ont mis à rude épreuve les tunnels et de nombreux FDPs s'activent pour débloquer des voies et consolider les plafonds. Dans le crissement de leurs lourdes bottes de céramites sur les fragments de lithobéton, les deux Marines avancèrent dans la crypte.
Ils finirent par retrouver Ascote, non loin du module d’atterrissage. Ce dernier a en effet chuté d'un étage entier après s’être violemment écrasé contre le bâtiment. L'officier était en pleine discussion avec un soldat :
- "Mon capitaine, je ne crois pas que nous parviendrons à retirer ce module tant que nous n'aurons pas l'appui d'ouvriers qualifiés et du matériel...
- Ce module bouche trois sorties potentielles, débrouillez vous avec le génie qui sert de magos à ce régiment mais sortez moi cette carcasse inutile d'ici !
- Bien mon cap..." Le soldat s'interrompt en voyant les deux formes massives approcher. Reconnaissant l'expression teinté de crainte et de respect qui masque le visage de son subordonné, le capitaine se retourne et se fend d'un léger sourire.
- "Disposez, Sket. Nous reviendrons sur cet impondérable...plus tard."
Le soldat salut d'une Aquila et s'en va, ventre à terre en évitant vos regards.
L'Ultramarine salua poliment et brièvement, du poing sur sa poitrine.
" Capitaine Ascote."
"Frère Farnis a fait quelques miracles, et j'envisage d'ores et déjà de disperser les infirmiers formés par le Blood Angel vers divers avant poste ou leur science pourra être enseigné à d'autres. Simple et efficace.
J'ai eu vent de vos divers exploits à travers le district, mes seigneurs. Je dois confesser que les mots me manquent...
Titus le stoppa, laconiquement.
" Gardez les pour féliciter vos troupes, Capitaine. Elles ont effectué leur devoir avec honneur."
Ascote hoche la tête.
"J'avais entendu bien des légendes sur l'Astartes, mais l'humilité de ses membres ne comptait pas parmi les nombreuses histoires.
J'imagine que vous n’êtes pas venus pour m'entendre faire vos éloges..."
Titus opina.
"En effet, Capitaine. il est trop tôt encore pour les éloges. Quelle est la situation sur le front ?"
- Je dirais préoccupante. Pour faire dans l'euphémisme.
- Et en termes de faits ?
- Néanmoins, les rapports positifs arrivent enfin, et j'ai bon espoir que la situation devienne plus tenable dans ce district au moins. Je ne me fais guère d'illusions cependant...Si nous ne coupons pas la tête pensante de cette rébellion, nous ne faisons que retarder l'inéluctable. Le détail des combats vous intéresse tant que ça, Space Marine ?"
Ascote leva un sourcil dubitatif. L'Ultramarine répondit d'un hochement de tête.
"En effet, Capitaine. Plus exactement, la situation globale , et ce que vous savez justement sur la tête de la rébellion."
L'officier soupira.
"Très bien. Parlons en termes clairs, en ce cas. Lordshom est condamnée à céder dans 48H00 au plus tard. Les troupes du district sont les plus remontées, ici. Votre présence a été salutaire à cet effet. Mais si nous devions parler en termes emportés, je dirais que près de 80% de la population de la capitale à céder à l'infestation Xenos.
Nous avons gagné quelques heures, mais en réalité, je pense que ce district est la seule poche de résistance viable sur toute cette damnée planète.
Et pour être très clairs, je crois que les Genestealers ont simplement rendu le terrain plus facile pour une invasion. Je m'attends à un débarquement tyrannide massif sous peu.
Aussi, et au risque d’être brutal, je dirais que vous avez été une bouffée d'air frais, mais que si vous vous en tenez aux faits délivrés par un simple capitaine de FDP, vous courrez droit dans le mur, monseigneur."
Le capitaine Ascote, ses mains dans le dos, se déplaça de biais, inspectant vos armures et vous jaugeant comme bien peu de mortels oseraient le faire. Quelque chose dans son attitude, et dans ce qu'il venait de dire, éveilla la curiosité et les soupçons de l'Astartes, qui jeta un regard à Ambrosio, qui lui aussi avait relevé la chose. Le frère Pastor reprit :
" Savez vous ou se trouve le coeur de l'infection, Capitaine ?
Ascote leva une main.
" Je vais vous poser une question avant de vous répondre, Titus du chapitre des ultramarines. Vous êtes vous demandé à un seul moment pourquoi une balise émettant un signal de l'inquisition émettait depuis cette chapelle ?"
Il ota sa casquette pour se gratter la tempe.
Titus, qui se posait la question depuis son arrivé, répliqua :
"En effet. De même comment un "simple" capitaine des FDP puisse connaître la menace Genestealer".
Commençons par éclaircir ces points alors...

Ambrosio porta la main à la garde de son arme tandis qu'il capte une émission Warp sur Ascote, et Titus, une fraction de seconde plus tard, à l'instinct, fit de même, prêt à dégainer son gladius
. Le capitaine se met à se troubler, comme l'onde de l'eau agité par un caillou...toute son image devient floue de longues secondes avant qu'il ne révèle son identité.

Spoiler:

Un tenue noire et moulante sur laquelle court des circuit psycho-réactifs, des courbes légères et féminines. Un masque noir comme la mort qu'elle retire. Elle révèle un visage relativement juvénile pourvu d'yeux d'un noir de jais effrayant, qui souligne le blanc de ses cheveux.
Un assassin du Temple Callidus.
"-Ma maitresse m'a nommé Syndalla.
- Votre Maitresse est l'Inquisitrice Kalistradi, je présumes ? " Titus se détend légèrement, faisant signe à Ambrosio d'éloigner sa main de son arme.
" J 'ai en effet, l'honneur d'agir sous le commandement de l'inquisitrice Kalistradi. Et le dernier ordre qu'elle m'a donné était le suivant : " Attends, la Deathwatch. Attends les jusqu'à ton dernier souffle : permets leur d'atterrir sur ce monde sains et saufs. J'imagine que ma maitresse aurait aimé vous accueillir elle meme, mais je crains qu'elle soit retenue par les Xenos dans un autre district.
Puisque nous avons encore un peu de temps, je vais vous répondre Space marine, et faire tout ce qui est en mon pouvoir pour vous assister.
- Je vous écoutes, Assassin.
Syndalla reprit.
Ce monde est condamné a courte échéance, mais il reste quelques moyens d’empêcher les Xenos de remporter la partie. Notre premier espoir vient d'un astropathe, le dernier de ce monde.
- Une transmission astropathique ?"interrompit l'Ultramarine, qui se souvenait de Maccrage." Cela va être notre mission prioritaire. Notre entrée dans le système a été mouvementé avec l'apparition d'un Kraken. Il va falloir nous faire vite avant que les tyrannides ne pertubent le Warp..." en se tournant vers Ambrosio, qu'il confirme ses dires.
Celui ci signala : "L'astropathe devra passer l'Ombre du dévoreur pour envoyer ce message. Il mourra dans le processus. L'individu auquel vous penser a t-il le courage de se sacrifier ?
- Je ne sais pas. Je compte sur vous. Ma maitresse comptait sur vous. Avec vos codes, et ses pouvoirs, il devient possible de mobiliser les forces de la Garde. Mais ça ne se suffira pas.
Je ne définirai pas cet objectif comme prioritaire. la seule priorité de ma maitresse était de débusquer le genestealer Alpha.
Sans lui, ses xenos seront perdus, assez longtemps et assez copieusement pour que les forces que vous avez su préserver tiennent jusqu'à l'arrivée des forces de l'empire.
Je sais où se trouve l'astropathe. Quand au genestealer alpha, je n'en aucune idée, mais j'imagine qu'il s'agirait d'un endroit dans la cité particulièrement protégé par ses troupes.
Comprenez que la perte d'un agrimonde et de ses habitants est inenvisageable pour Dame Kalistradi. Elle veut engager tout ce qui est humainement possible pour préserver cette ressource indispensable à la croisade et éviter un trop définitif Exterminatus.
Il nous faut aussi penser sur le long terme. Sans gouverneur, Avalos sera sujette au chaos. Les nobles comme les moins nobles se disputeront le terreau de cette planète. Si vous pouvez le sauver, alors il maintiendra la cohésion du monde et permettra à l'agrimonde de dispenser ses bienfaits à la croisade bien plus vite.
Il y aussi des structures clés dans Lordshom. Aider les FDP a préserver la capitale nous permettra autant de gagner du temps que de pourvoir aux futurs besoins de la planète à moindre frais.
Comme tous les membres de sa race, le genestealer emploie des "errants". Des émetteurs qui lui permettent de maintenir son contrôle sur la population asservie. Éliminer ces errants réduirait son nid, et plomberait son influence sur les groupes rebelles.
Les chefs rebelles aussi doivent être éliminés. Les meutes d'insurgés réfléchissent mieux et sont mieux organisés avec un leader. Dépourvues de ces derniers, elles sont plus facilement mise en déroute.
Enfin, les FDPs sont répartis a travers toute la capitale, les regrouper et les mener vous permettrait de gagner en effiscience et de contrer des ennemis en nombre.
.
Après un court silence, Titus énonça.
"Nous sommes venus pour évaluer l'état de la menace Tyrannide sur ce monde, Assassin. Il va de soit que si nous pouvons faire quoi que ce soit pour éviter la sanction de l'Exterminatus, nous le ferons."

"Objectifs de la Mission":

Titus reprit. " Dites m'en plus sur l'Astropathe, Assassin.
- Celle ci est une femme. Il s'agit d'une certaine Elsharna et se trouve dans le district Magistria. L'un des pires qui soit, dans la Maison des Échos. Le Genestealer alpha y envois la majorité de ses troupes les plus meurtrières. Il doit avoir conscience de la menace qu'elle représente.
De plus, c'est aussi l'endroit ou le gouverneur se cache. L'une des résistances les plus fortes y est donc dispensée.
Les ponts d''accès ont été brisés. Il faudra s'y rendre à pied.
- Et concernant le gouverneur ? Dans la cité, quelles sont les points chauds actuels et les concentrations de FDP ?
- Le gouverneur se trouve dans son palais. Tout simplement. Les points chauds restent à déterminer. Comme vous l'imaginez, il y a peu de transmissions, et ces dernières ne reflètent pas l'exactitude de la situation. Je peux néanmoins affirmer que le district Magistria est bien plus dur que ne l'est Portica. Votre adepte de mars devrait pouvoir faire un point, district par district au moment de votre approche, non ?
- En effet, mais je préfères recouper les informations de plusieurs sources."