La Geste d'Avalos

Eyrik apprécia ce que lui dit le Blood Angel, il était rare de trouver quelqu'un d'aussi ouvert sur les autres chapitres, et encore plus rare d'en trouver qui n'hésitait pas à reconnaître la "trop grande pureté" d'un autre chapitre.... Lui-même n'avait pas été jusqu'à là dans sa réflexion, jugeant le Wulfen comme un fait, un paramètre à prendre en compte, loin d'être un sujet à analyser.

-Je te remercie, Farnis, et je suivrais tes consignes à la lettre... Prêtre de sang, Apothicaire, prêtre loup, sur le champ de bataille, seul un fou passerait outre vos consignes sans une raison dont l'urgence ou l'importance dépasserait cet impératif.

Il sourit, redevenant le jeune Astartes nature et prompt à la plaisanterie qu'il était en réalité.

Il resta ainsi le temps prescrit par Farnis avant de se redresser et de commencer à réunir les pièces de son armure pour les confier à Lucian et ses rites du clergé de Mars. Nul doute qu'il trouverait l'aspect l'armure du Space Wolf un peu négligée selon les critères de bon nombre de chapitres, mais, au moins, sa mécaniques et ses arcanes étaient dans un état parfait.... pourvut qu'il n'essaye pas de "régler le problème" que présentait l'armure en mode de fonctionnement de combat...

Angus avait respecté à la lettre le désir d'isolement du space wolf, et avait religieusement retiré une à une les pièces de son armure pour permetre à farnis de l'examiner une fois qu'il l'aurais fait pour Eyrik. Il s'était entre temps mis à genoux, et récitait une prière à l'empereur, entremélé des versets de la litanie de la détestation, pour murer son esprit contre l'influence perverses du xenos.

Il ignorait son environement, simplement concentré sur ses rières et l'attente de l'apithicaire des anges.

L'apothicaire s'occupa des plaies mineurs du storm warden, en notant à regret que les empreintes étaient celles des gantelets d'un space marine.
Il ne manqua pas de faire le rapprochement avec le space wolf.

- Je te remercie murmura t-il à l'attention de son patient alors qu'il piquait sa nuque avec une solution tirée de son narcethium qui permettait à la douleur de la strangulation récente de disparaitre. Il y avait un élan de gratitude manifeste dans le ton du Blood Angel.
Il aurait été facile, et même acceptable de réagir avec une violence non contenue face au comportement de ton frère, tu as su garder assez de sang froid pour ne pas tenter de lui faire face dans un combat à mort. Tous n'auraient pas réagit ainsi.

Farnis se redressa et contrôla les niveaux de ses produits.

- Tu auras la voix rauque pendant quelques jours, Angus. Ta trachée a été malmenée pour dire le moins. Il faudra refaire ton gorgerin à Erioch. Il va falloir aussi reprendre ton épée, elle est encore utilisable mais fragilisée. Il faut voir ça avec Lucian. Si les difficultés d'élocution persistent ou si tu penses avoir des quelconques problèmes respiratoires, n'hésite pas à revenir vers moi.

- Full Pv ! -

- -1 point d'armure à la tête ! -

Alden arriva environ deux heures après que votre propre arrivée.

Le space marine avait parcouru un quart du district portica pour s'assurer de l'influence positive de vos dernières actions. Il ne semblait pas satisfait. Ce qui en soit ne signifiait pas grand chose, parce que cela sous entendait qu'il pouvait avoir l'air satisfait.

Vous reçûtes qui reçurent sur vos canaux pics privés les rapports de pertes que le Black Templar avait collecté. 65% des effectifs loyalistes initiaux étaient perdus.

Dire que vos interventions s'étaient avéré inutiles aurait été injuste et cruelle. Mais la vérité était blessante, comme un fouet sur une peau salée. Les FDPs étaient condamnées à très courte échéance. S'entretenir avec le moindre soldat, quelque fut son grade des données compilées par vos armures aurait anéanti le moral de vos troupes. Totalement.

Ainsi les quelques membres encore vaillants de l'équipe médicale de la chapelle s'interrogèrent quand Farnis brisa une colonne d'un revers de poing rageur, s'éloignant en fulminant.

Alden, la voix aussi grave que l'instant était solennel vous appela tandis que Lucian ajustait les derniers servo-verins de l'armure d'Eyrick, sans comprendre pourquoi il ne parvenait pas à réguler les défauts sonores de ses articulations qui ne présentaient aucuns défauts apparents :

- Astartes, réunion tactique dans le sous sol. Immédiatement.

Le chef d'escouade pria froidement ... voir sèchement .. les quelques volontaires qui réparaient l'endroit de quitter ce dernier. Une fois qu'il fut certain que personne ne pouvait écouter, il retira son casque, qu'il déposa délicatement sur un pilier brisé. Farnis s'était dérobé à ses devoirs et se trouvaient à vos cotés.

- Il me semble que vous préférez que cette unité soit renommée, unité Valiant. Bien. Unité Valiant, mettons des mots simples sur notre situation. Cette planète est perdue. telle que je vois la situation maintenant, j'ai l'impression...

Il serrait le poing, la colère était visible sur la moindre de son visage.

- ...Que nous arrivons trop tard.

Farnis connaissait bien son frère d'arme, son ami. Il savait que c'était moins la perspective de sa mort inéluctable et prochaine qui le mettait hors de lui, que le chemin cruel et douloureux qu'il avait parcouru avec vous qui le mettait hors de lui.

- Je n'ai trouvé aucune nouvelle de Kalistradi. Si elle a survécu, ce dont je doute très fortement, je vois mal ce qu'elle pourrait faire de mieux que nous. Je ne sais meme pas si en anéantissant l'alpha, nous perturberions assez les forces tyranides pour reprendre la main. Nous tiendrons autant qu'il nous sera possible, mais je crains qu'il s'agit d'une pure affaire de principe. Je vous écoute, mes frères. Si vous avez quelque chose à proposer...Et je vous suggère un miracle, exprimez vous. Sinon, notre mission ne consistera plus qu'en la recherche d'une forteresse défendable.

Farnis secoua la tête.

- Tu n'envisages même pas l'option de l'astroport, d'une retraite ?
- Nous avons abandonné les gens du Valiant à leur sort. je crois que le coeur de notre space wolf ne se remettrait pas de l'abandon d'une planète entière.

Le ton sarcastique masquait mal le pieux mensonge. Jamais Alden n'abandonnerait Avalos. Jamais.

L'apothicaire passa ses mains dans son dos avant de parler :

- Les soldats parlent du district Magistra comme d'un bastion sûr, un endroit où siégerait le gouverneur local. C'est aussi un lieu de conflits armés intenses.

Alden scruta vos visages, ou vos casques en attendant vos propres reflexions. Il ne savait rien de l'entretien avec Syndalla.

Angus n'avait répondu à l'apothicaire que d'un hochement de tête. Si c'était à recomencer, il le ferais : ce n'étais ni un duel, ni un ennemi. Le tuer ne repésentait aucun honneur, même pas un défi, car la morale rigide du storm warden impliquait qu'un adversaire devait être conscient de ce qu'il faisait pour qu'il représente un adversaire digne de sa lame. Surtout, si il devait pour son plus grand malheur afronter un de ses frères d'armes.

Il remercia l'apothicaire et lui promi qu'il lui transmetrais toute évolution de son état, avant de se diriger vers le frères techmarine pour qu'il puisse procéder à l'entretient rituel de son armure.

Lors de la réunion, n'ayant pas pu cuisiner le chef des FDP, il n'avait rien à apporter si ce n'est affirmer à Alden qu'il le suivrait jusque dans le warp si nécéssaire.

Ayant revêtu de nouveau son armure, Eyrik se trouvait, grave, dans ce qui avait dû être une crypte de la chapelle. Les optiques de son casque luisait doucement dans la pénombre pendant qu'il écoutait Alden présenter ce qui semblait être une défaite annoncée.
'Désolé, Bran, mais il semble que je ne rentre pas auréolé de gloires et d'honneurs'.

- Il doit y avoir un moyen de gagner du temps..... peut-être d'appeler du renfort....

Il analysait les quelques rares données dont il disposait concernant les xenos et les renégats. Mais son intervention était plus lié à un sursaut d'orgueil et de volonté d'y croire qu'à une réalité militaire. Il espérait, néanmoins, que ce caillou reculé ne serait pas le lieu où il tomberait, loin de ses frères de meute, loin des bardes et des chansons....

'J'ai des informations à vous apporter, Frères. L'entretien avec le capitaine Ascote fut fructueux."
L'Ultramarine fit ensuite son rapport, brièvement, mais sans rien oublier, de son dialogue avec l'assassin infiltré.
"Si vous me permettez de donner mon avis, Sergent Alden, j'estimes que nous nous devrions d'aller contacter l'astropathe au plus vite, ne serait ce pour avertir notre Chapitre de la situation sur Avalos, que les mesures adéquates soient prises. Le temps nous est compté."

-Le Père suprême nous offre une possibilité d'inverser le court des choses, Alden ! Et nous nous devons de la saisir ! Tu soulignais que je ne pourrais admettre d'abandonner un monde entier au Xenos, et tu avais raison... Mais j'irais plus loin. Traite moi de fou si tu en ressens le besoin, mais je ne pourrais pas non plus admettre de ne pas avoir cherché à tout faire pour vaincre l'ennemi, qui qu'il puisse être.

Il se redressa.

-Nous devons aller dans ce district Magistra, certes, mais nous ferons aussi le plus de dégâts possible dans notre sillage en éliminant tout ce qui pourrait se dresser contre nous... Et nous devons partir MAINTENANT ! !

Alden se passa un doigt du gantelet sous le menton en considérant Eyrick.

Farnis ne manqua pas de passer une main sur l'épaulette de l'ultramarine pour lui signifier qu'il appréciait les nouvelles qu'il apportait.

Le chef d'escouade parla :

- 10 000 ans de raffinement génétique. 10 000 ans de travail intensif sur l'art de mener une guerre et de la remporter. 10 000 ans d'incalculables efforts pour perfectionner une élite guerrière hors norme. Un codex entier écrit par ce qui se rapproche de la définition d'un Dieu.
Tout ça balayer par la merveilleuse spontanéité des fils de Russ.

Alden vous regarda tous, non sans un sourire carnassier : l'espoir germait en lui.

- Oui, nous allons bouger. Oui, nous allons nous battre. Mais le plan ne sera pas "foncer dedans et faire un maximum de dégâts". Laissons ça aux peaux vertes... Il nous faut un plan. Je pense que tout le monde s'accordera à le penser. Je comprends l'enthousiasme qui vous anime, mais nous avons une fenêtre...une opportunité. Appelons ça comme on veut : il faut la rentabiliser.
Sortez vos plans de la ville. Nous y verrons plus clair. Vous avez 10 minutes pour me faire part de vos observations et recommandations. Vos connaissez nos objectifs de mission.

Il appuyait sur le cogitateurs implanté dans l'avant bras de son armure.

- Je vous écoute, Astartes.

Angus pris la parole, sans hausser le ton plus que nécéssaire pour ménager au mieux son cou meurtri. Un siflement sorti de sa gorge, sa voix méconaissable, et il exposa ses quelques idées. Il n'avait rien d'un tacticien, mais voulait apporter sa pierre à leur édifice commun ... et peut être à leur survie à tous.

"Nous devrions organiser des attaques de diversions, pour écarter les forces de l'ennemi de l'île que nous visons. Montrer certains d'entre nous, les plus rapides, à autant d'endroits que possible pour créer le doute sur notre nombre. Nul besoin ici de causer de réels dégats, mais plus de les destabiliser pour créer un répis au reste de l'équipe."

Il montra les discricts mitoyens du quartiers seigneurial de la cité.

"Jetter plus de forces de FDP dans des diversions ne ferait que hater la chutte de cette planète. Nous devrons nous contenter des maigres renforts que nous pourrons trouver sur place et rallier autant que possible de troupes saines jusqu'au district que nous venons de netoyer en partie. Il nous faut une base de replis, car tout ange de l'Empereur que nous soyons, notre combat n'a pas de sens si il n'y a plus personne à sauver, et nul part où envoyer les survivants, au moins à court terme."

La suggestion de Frère Eyrick n'est pas mauvaise en soi : c'est plus une stratégie, ou le but d'une stratégie... Le Codex Astartes nous offre plus des moyens et une méthodologie pour les déterminer et les employer à bon escient."
Titus examinait avec attention la carte.
Notre district est en bonne voie de sécurisation, et nous disposons d'atouts stratégiques nécessaires à la tenue impériale de cette planète. L'astroport, des nœuds de communications ferroviaires et portuaires pour le flux de matériels, et la base des FDP. Frère Angus a raison : nous devons disposer d'une base arrière solide, et notre district actuelle fera parfaitement l'affaire.
Je rejoins également son avis : nous devons regrouper les FDP. En l'état, divisés, sans cohésion, ils seront détruits, ou corrompus pour rejoindre les rangs des mutants. A ce sujet, et l'incident avec Frère Eyrick nous le démontre, nous devrions vérifier l'absence de corruption xeno au sein desdits FDP.
La présence de genestealers a été confirmé. De ce fait, nous ne pouvons pas nous diviser de trop, en raisons de la dangerosité et de la malice de ces choses. Mais nous devons, dès que possible, trouver leur Patriarche et le mettre hors d'état de nuire.
En l'état, je suggères que nous nous divisions en deux équipes : une équipe de diversion et de reconnaissances, qui achève notre main mise sur ce district, puis part fixer l'attention des Xenos. Et une équipe d'assaut et de sauvetage, qui ira extraire le gouverneur et l'astropathe. Une fois ceci fait, nos deux équipes partiraient regrouper le maximum de FDP pour un nettoyage en profondeur des genestealers, et la recherche de l'Alpha."

Alden fronça les sourcils, mais c'est Farnis qui parla.

- Ce que vous dites relèvent du bon sens mes frères...Mais...Que Titus me dise si j'ai tort, le codex lui-même ne recommande t-il pas de donner la priorité aux objectifs principaux ?
Nous séparer, c'est nous affaiblir. Si nous parlions d'un objectif secondaire, je n'y verrais pas le mal. Mais disposer de l'astropathe est la seule chance de sauver ce monde, non ?

Alden articula d'une voix grinçante :

- Farnis est poli. Si nous devons abandonner Portica aux insurgés, faisons le. Frères, vous devez bien comprendre que la nuit vient de tomber et que si nous n'avons pas accomplit un véritable exploir d'ici l'aube, nous perdrons Avalos, peut être pas définitivement, mais ce monde ne sera plus d'aucune utilité pour la croisade pour un siècle. En règle général, un objectif principal est un point de mission qui doit faire l'objet de tous nos efforts. Si j'étais sûr qu'une tactique de diversion était indispensable pour parvenir jusqu'à la Maison des Echos, je validerai sans hésiter vos propositions, mais en l'état, et en l'absence de relevés valables, j'hésite à accepter une séparation de nos troupes.

Il plissa les yeux.

- Quand à contrôler les FDPs, c'est évidemment indispensable, mais comment organiser une purge convenable ? Si tu y tiens, parle aux gradés Titus, mais je te donne une fenêtre de 10 minutes pour donner des consignes, pas de possibilité de contrôle à posteriori. Je m'oppose par contre à un renforcement du front de Portica, notre objectif se situe dans le district Magistra. Nous avons donné le maximum pour les hommes...
- Et l'astroport ? Titus a raison. Si l'astroport n'est pas sécurisé...tenta Farnis.
- Si le message de l'astropathe n'est pas transmis, l'astroport peut bien pourrir, Farnis.

Le chef d'escouade coordonna le plan de la ville sur vos lecteurs pix.

- Bien prenons le problème sous un autre angle.
Nous sommes à la chapelle de St bragg. Les trois ponts d'accès au district magistra sont brisés. Nous avons néanmoins trois voies possibles, par où passerons nous ?
Soit les quartiers résidentiels nobles, je pense que c'est un champ miné. Les zones urbaines d'habitation sont autant de poste de tir, et nous savons que les insurgés disposent de nids de mitrailleuses.
Nous avons le quartier de l'Ecclesiarchie. Probablement un bastion de résistance. Mais peut être aussi une place forte ennemie si il a été pris. Dans tous les cas, si nous tombons sur membres du culte impérial, je mets ma main à couper qu'ils tenteront de nous retarder en demandant de l'aide, voir une protection spéciale...Vous les connaissez autant que moi, hein...Il faudra traverser un pan de district supplémentaire sauf à nous détourner...

réaction classique d'un astartes, Alden posa un regard amusé sur vous.

- Il nous reste l'administratum. Je n'ai pas d'opinion arrêté là dessus. Peut être la même que sur les quartiers résidentiels...mais...Je ne sais pas..l'instinct peut être : je sens qu'on se fera piégé là bas.
Commençons par déterminer la route jusqu'à la maison des Echos, ensuite, définissons une méthode d'approche quand nous serons à proximité d el'objectif. Emparons nous de l'astropathe, faisons lui accomplir son devoir, ensuite, nous rediscuterons des moyens de protéger Lordsholm du mieux que nous pourrons.

Titus accepta de bon cœur les remarques de l'Apothicaire et du sergent, et étudia de plus prêt les voies d'accès sur les cartes au quartier Magistra.
" Si l'ennemi a cru bon de réduire les voies d'accès, c'est qu'il doit nous attendre de pied ferme sur celles restantes. Nous sommes à coté du port et de l'astroport. Une approche aérienne ou maritime, ou même par les réseaux d'abduction d'eau, est-elle faisable en l'état ?
Si nous restons à l'approche terrestre, je suis plus d'avis de passer par le quartier ecclésiastique. Je suis sur que nous sommes à même de faire taire toute réclamation indue, et motiver les prêtres à inciter la population à prendre les armes contre les Xenos."

Lucian avait été avec intérêt les différentes opinions des spécialistes tactiques sur la marche à suivre.
"Si nous parvenions à l'astroport, je pourrai probablement programmer un astronef local pour le faire aller dans une direction opposée à la nôtre et ainsi détourner une partie des forces adverses."
Ce faisant, il étudiait les diverses possibilités qui s'offraient à eux et s'accordait sur la priorité donnée à secourir l'astropathe.
"nous pourrions utiliser un tel véhicule pour nous mêmes mais je pense que les chances d'être abattus en vol ou bien de faire converger d'autres unités vers nous sont trop grandes. Par contre, j'imagine qu'un leader xéno ne pourrait résister à la tentation de détacher une partie de ses forces pour mettre fin à la menace que nous représentons."

Laden haussa les épaules, et vous regarda les uns après les autres. Il avait vu des débats plus âpres au sujet de la conduite à tenir pour la réussite de l'objectif principal d'une mission.

Il passa son doigt sur sa carte, laissant une traînée rouge sur vos propres pix.

Le chemin tracé passait par les quartiers de l'Ecclesiarchie, une petite flèche en pointe du trait fondait sur la Maison des échos...

- Bien, pas de retour en arrière. Pas pour l'instant en tout cas. L'astroport attendra. Trop d'ennuis et d'hypothèses catastrophiques en perspective. Nous partons de la chapelle vers la maison des Echos, en passant par le pont des magasins souterrains impériaux Notre point de relais sera les quartiers du Culte Impérial. En tout état de cause, nous passerons par le point de référence "Manoir Torsholt". Sauf impondérable, pas de halte sur place.
Nous prendrons un véhicule jusqu'au pont.
De là, nous l'abandonnerons pour traverser ce qui reste de l'édifice. Lucian, fais une vérification d'usage des armes et des armures, rapidement. Nous partons dans dix minutes. Titus, tu gardes le contact avec l'agent de l'inquisiteur.
Farnis, tu viens avec nous.

Le Blood angel acquiesça, mais nota :

- Les pertes d'effectifs des FDPs vont s'intensifier durant la nuit. Tu le sais.
- Je le sais.
- Sans moi ici, ils vont...
- ...Je le sais.

Farnis se signa d'une aquila, pour marquer le fait qu'il obéissant au chef d'escouade sans considération de son amitié pour l'homme qui jouissait de ce statut. L'apothicaire parta prévenir les quelques soldats sous sa férule qu'à partir de maintenant, ils seraient seuls.

Syndalla rencontra titus avant votre départ, lui signifiant qu'elle restait à la chapelle dans l'espoir de tenir les troupes, ou peut être de voir revenir sa maîtresse. Elle espérait le retour rapide des space marines avec de bonnes nouvelles.
Lucian grogna d'insatisfaction devant les mécanismes récalcitrant de l'armure d'Eyrick. Impossible d'arrêter ce grondement continu.

Le reste de l'équipement était prêt à l'usage.

Et votre véhicule, rechargé pour l'occasion roula droit à travers les frontières du quartier des magasins souterrains impériaux.

Lucian roule adroitement, évitant les éboulis et les nombreux cadavres de véhicules qui maculent le paysage urbain.

L'endroit fut en son temps, prospère, il devait même faire la fierté des militaires locaux. Sous la pluie battante, le sang et la boue se sont mêlés à la poussière, les statues d'illustres généraux se sont affaissés, et les quelques baraquements encore debout ont tant souffert des assauts qu'ils n'abritent guère plus que quelques familles desespérées, des désemparés dans l'enfer qui s'est abattu sur cet endroit.

L'endroit est d'un calme effrayant, seul le bruit continu de la pluie qui s'écrase contre vos armures marquent une quelconque activité...

...jusqu'à qu'une explosion retentisse à ne cinquantaine de mètres de votre position.
Il ne s'agit nullement d'une explosion conventionnelle, puisque cette dernière est grossièrement étouffée par des tonnes de terres et de litho-béton. En effet, c'est une explosion souterraine. Vos optiques braqués sur le lieu de l'évènement détectent de nombreux points de fragilisation du bitume au sol, de longues fêlures autour d'un trou béant. Soudain, un soldat émerge du trou, un impérial à l'évidence, maculé de cendres et de terres boueuse, il émerge des souterrains, son arme en main et semble prendre la fuite.

Lucian continue de rouler, mais vous pouvez voir la suite. Derrière lui sortent une demi douzaine d'insurgés, armés aussi, et poursuivent le fuyards qui tire à l'aveugle derrière lui pour ralentir ses poursuivants. C'est lorsqu'il se met à escalader les restes d'un petit bâtiment, probablement une cantine, effondré , qu'il est touché. Il glisse contre la surface, ramené inéluctablement vers le sol. Il n'est pas mort pourtant, il s'acharne, prend sur lui et tente à nouveau l'escalade. Trois autres insurgés émergent du trou, suivants leurs compagnons qui s'approchent du soldat. Les tirs fusent tout autour de l'infortuné impérial...

Alden secoua la tête.
Farnis l'interpella :

- Ils attaquent les souterrains impériaux. Ce sont les réserves des FDPs, leurs munitions. Ils sont déjà dans les tunnels.
- Probablement, rétorqua froidement le Black Templar.
- Nous pourrions regrouper les unités survivantes Alden.
- Ou nous pourrions nous en tenir au plan.
- Sans munitions, nous allons écourter le peu de temps qu'il leur reste.
- Sans renforts, nous anéantirons tout espoir de sauver ce monde.
- Oh, je t'en prie ! Ça ne nous prendra pas la nuit, bon sang !

Alden, inflexible fixait l'horizon pluvieux devant le véhicule. Il ne répondait pas à l'Apothicaire.

Le Space Wolf s'était montré discret pendant la réunion stratégique.

Dans son chapitre, on ne demandait pas l'avis des Griffes sanglantes dans la mise en place des plans, et il n'avait donc pas totalement l'habitude, préférant donc apprendre et écouter plutôt que de montrer l'étendue de son ignorance sur le sujet... Et puis l'une des forces de son chapitre était justement de ne pas se tenir à un plan strict et bien organisé pour permettre une part de flexibilité en fonction des "ressentis" des leaders.

Quand les Astartes furent témoin de l'attaque du loyaliste par les renégats, le Griffe sanglante gronda.

-On ne peut pas laisser faire ! Outre le fait que nous pourrons donner une chance supplémentaire, nous pourrons peut-être progresser à couvert et gagner des avantages tactiques sur nos adversaires... sans oublier que nous aurons peut-être l'occasion de rencontrer ces fameux "relais".... rien qu'un, se serait une bonne chose, non ?

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